sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Mercredi 11 novembre 2009 à 1:14




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Le Monde, articles datés du 10 novembre 2009. (Cliquer sur les titres)
10h03 "La justice autorise l'adoption d'un enfant par une homosexuelle"
17h26 "Le gouvernement reste opposé à l'adoption par des homosexuels"



Mardi 10 novembre 2009 à 17:11




J'ai une migraine à défriser un ours. Migraine - again. Je te survivrai. C'est que ça commence à être relou. Cette semaine, le calvaire sera fini. Everything is right. Moving on. Mais Chéri, ne pense pas que je vais cultiver des ambigüités avec toi.



Mardi 10 novembre 2009 à 13:18




http://sidvicious.cowblog.fr/images/martens3.jpg79. Il est assez amusant de voir que l'on peut foutre la merde dans une cervelle simplement en faisant acte de présence. Mais Chéri, de mon côté, il n'y a aucune ambigüité. Je veux dire, remuer les histoires de quand on avait 16-17 ans, ça ne sert absolument à rien. Une chose est sûre, en me détachant du squat et de tous les potos qui y siégeaient, j'ai pu me sociabiliser.
Rencontrer des gens comme L., S et d'autres fous du genre. Avoir les cheveux bleus aurait été impossible au squat. Simplement parce que ce n'est pas là-bas que j'aurai pu bouger mes fesses jusque dans la très chaleureuse communauté des keupons et des skins de T. Et puis découvrir la culture qui les entourent. De Betty Page aux Cadavres en passant par Oï Polloï. Puis comprendre enfin la différence entre fafs, red, SHARP et hooligans.

Puis juste après, s'ouvrir au métal. Trash, speed, sympho et autres conneries du genre. Faut dire que dans une si petite ville, les hardcoreux, flirtent avec les keupons et les métalleux. Il n'y a qu'un pas, ou qu'une date, qui séparent les différents styles zic. Vu le peu de salles qui permettent encore les live des petits groupes. Puis m'engager dans un groupe de zic, m'intéresser au matos, bouger mon cul pour aller à masse de concerts, faire des flys pour des assos, faire le roady et se faire une petite place dans la chaleureuse communauté métal de T. Et finalement voir qu'ils sont pareils que ces punks au coeur d'or. Bien que plus sexistes, moins ouverts. Mais quand même à l'humour déjanté, à partager une bière et des conversations à la con jusqu'au bout de la nuit, sans aucun souci.

http://sidvicious.cowblog.fr/images/docs.jpgOui. Rester au squat, ça ne m'aurait pas permit d'admirer les paires de rangeos. Et rien que pour ça, l'émancipation... Puis quand on voit leurs occupations, leur ennui culturel dans cette petite ville. Je ne peux que rien regretter. Au moins, à Paris, y'a pas toute la ville qui est au courant quand je me cuite ou que je dis une connerie.  Alors tout ça M., je ne te le dis pas. Juste parce que ta réaction me fait bien rire. Mais ce n'est pas à CR non plus, que tu trouveras du taf. Parce que tout est bouché. Alors ressortir les souvenirs, c'est agréable. Mais au lieu de cultiver une ambiguité avec toi, je préfère la cultiver avec tout ce petit peuple des chouilleurs. Oui, la parisienne tarée qui fait de l'art. Bien que parisien taré soit un pléonasme. Bien que l'art, c'est bien vaste. Ma qué, j'vous jure. En tout cas, si revenir donne toujours un peu de nostalgie, qu'est ce que je suis fière d'être partie !

Puis, même s'il est à Toulouse, j'ai retrouvé S. L à Paris. Lys à Rennes. K à Alençon. Et tout ce petit peuple tout maqué. On est quand même beaux finalement. Alors que ce soit les squats people, griboux, caféterriens ou cailloux, une chose est sûre. Il y a des ces liens qui ne se détruisent pas au cours du temps. Et je peux d'ores et déjà, voir s'effiler les portraits des arteux qui resteront soudés ensemble encore longtemps. C'est ça la vie. Parfois, c'est beau.

Je vous jure que j'avais pas l'intention de débiter ce genre de connerie au départ de l'article. Mais quand on y pense, les cours, on s'en balance. La seule chose qui compte, c'est nous. De rester calme, fou et curieux et furieux.


 

Mercredi 4 novembre 2009 à 10:36



Mammifère bipède au telé-encéphale hautement développé et au pouce préhenseur. "Ceux-ci n'ont pas de propriétaire et pire encore, ils sont pauvres." Rions les amis, jaune, de cette tristesse macabracadabrante. Surtout, je ne veux pas que. Oui, ça c'est positif et utile, ma grande.



Mercredi 4 novembre 2009 à 0:17




http://salvatoremarescaserra.files.wordpress.com/2009/08/g-pane-az-sentimentale-1973.jpgMon meuble en carton avance. Mais tu sais, un japonais, c'est hyper diététique. J'aurai pas assez de carton pour ce soir. Tant pis : la quête de demain. il est pourtant bien avancé. Et puis l'EP. Bien-sûr, que ferait-on sans EP ? D'ailleurs, j'aimerai bine faire des performances à la Gina Pane ou Chris Burden plus tard. Faudra voir. Le jour où on est connues, ne pas oublier de citer, accentuée : "Avant d'être humaine, je suis un monstre. Mais avant d'être un monstre, et avant toute chose, je suis artiste"

Pour la molesse. Carnet avec fibres musculaires, noeuds et trames, taches sous lumières et effets grossissants, tensions fluide. Tout ça dans l'encre de chine, bic, feutre et acétone. ALORS. La partie 3D en chiffons tissus fichus, viandes desséchées et jambons tissés, éponges sculptées, plastiques brulés et moulés et chewing-gum étirés, colorés, chlorés, liquéfiés. ALORS. Flip book embarqué, dos collé, ou à la japonaise, à la française et à l'italienne. Et Nu-tation en méga flip book détaillé et pages recylclées. En plus de mon carnet de bord, le carnet perso. Lui, tu le verras jamais Padawann ! Le journal virtuel. Je n'exprime rien ailleurs, à part de la merde mais sure, c'est bon. Je me ris de les écouter.




http://collection.fraclorraine.org/img/collection/3S00230.jpgMa recherche est un peu stupide, destructrice. Encore ce fantasme de la peau brulée pour les rayures d'avant-bras. C'est con d'être pathologiquement malade comme ça et de pouvoir se balader dans la rue en toute liberté. Les gens comme moi, on devrait les enfermer. J'ai donc la voix bousillée. Normal. J'avais oublié le "j'adorej'adhère". Les 'il est vrai'. On s'échange nos tics de langage. Te souviens-tu de "c'est sur qu'avec des principes comme ça..." ? Bref, nous sommes des psychopathes. Et derrière cette triste banalité, je gerbe mes mots, et mon mal-être. Tu sais le truc où tu te trouve toujours nul même si c'est pas toujours justifié. Ouais, parce qu'on est con d'être humain, d'avoir un cerveau à la con, d'être hyper compliqué et mal à l'aise dans des sociétés complètement carambolées et que c'est une pure connerie de se laisser exister dans cette putain de chaine alimentaire. Les amis, je suis un cas social, j'écoute Cat Stevens et j'assume. La honte. D'ailleurs, si vous connaissez un boutique où ils font de la scarif, je suis preneuse d'adresse. Au risque de passer pour une tarée. T'façon, y'a tellement de tarés sur Terre...




Et aussi, mais ça c'est pas pour vous. C'est pour toi Papa Noël.
Pour ta fête annuelle, comme d'hab, je t'offrirai rien. Soyons clair, je vais pas te mentir, jai pas de thunes pour moi, alors pour toi, même pas en rêve. Mais en échange, je veux bien quand même un casque Wesc pour être à la mode et parce que j'arrête pas de casser les fils des petits écouteurs intra et parce que les fils sont des nazebrokenable. Et que le casque en jaune et noir, ça fait abeille et ces couleurs me font mouche. Comme Euroshima. Alors m'oublie pas. Parce que le son qu'il y a dedans, c'est ouf, tu le sais Père Noël, j'suis sûre que t'as le même pour quand tu conduis ton fucking traineau.
Aussi, si tu veux bien, je veux bien un tragus en plus.
Puis aussi, je veux bien avoir des fringues nouvelles même d'occas'. Genre des trucs des puces. Plein de trucs rebelles et féminins en même temps. Pour faire la pute. En tout noir parce que ça amincit et que ça fait artiste tourmenté. Voilà. Si c'est trop pour toi... Bah, j'veux bien te sucer.
Merde, j'dis d'la merde. Si c'est trop pour toi, en échange, j'veux bien te filer mes p'tites soeurs pour les faire bosser dans ton usine à cadeaux. B. pourra faire les paquets. Et les p'tites pourront les charger dans ton traineau.
Allez, fais pas le con Vieux Schnock, sinon j'te bute ton rène préféré. Ouais, c'est une menace. On se voit en décembre CONNARD. Et puis le jour où t'oublieras plus de passer dans le Tiers-monde, promis, j'arrête de t'insulter. Espèce de salaud.


 

Lundi 2 novembre 2009 à 1:35



"Liberté est un mot que le rêve alimente, il n'existe personne qui ne l'explique et personne qui ne le comprenne."
Ce soir, sur le conseil d'A, j'ai regardé "L'Île aux fleurs" de Jorge Furtado. Réalisé en 1989 si vous voulez tout savoir, et en libre matage sur Dailymotion. Pour ne pas faire de pub. Voilà. ca vaut le détour. Cynisme et aspérités humaines.
Je tiens le coup. Le réfrigérateur est aussi vide que mon porte-monnaie. C'est dire. Le hasard veut que ça se passe comme ça chez Mc Donald. Bref, je crève pas la dalle. Parce qu'une verre de lait, c'est frais, c'est bon et ça nourrit. Reste plus qu'un litre d'ailleurs...



http://sidvicious.cowblog.fr/images/photos/234450.jpgMon rapport de stage sera vraiment des plus complets. Et Ch, cette connasse de première se retrouvera dans une situation un peu inenviable lorsque les profs compareront mon rapport avec le sien. Ou l'inverse. "Et bien oui, Madame, je lui dirai, va te faire foutre avec tes échanges à deux balles. Parce que dans la casse argumentée, j'ai de quoi te briser les nibards." Nos joutes verbales étaient des plus guerrières et affolantes. A ne pas manquer. Dixit Cé.  A vrai dire, c'est tout ce qu'elle mérite. D'ailleurs, si j'ai sauvé Cé de ses problèmes de corazon, je sais qu'elle m'a beaucoup aidée pour le stage, avec toutes ces informations. Je sais pas comment elle s'en sortira, l'autre grognasse, et je m'en tape les ovaires. Mais ils verront tous ma renaissance. A partir de jeudi, tu peux m'appeler "le phoenix".



Ah, et puis après avoir trainassé un peu à Beaubourg chez Elles, j'ai pu découvrir de véritables bijoux artistiques. Voyez l'oeuvre de Delphine Reist qui s'appelle "Averse", et qui est particlièrement énorme. Et à l'occas', vous pourrez méditer sur cette phrase de Valérie Solanas. Un peu de sexisme gratuit, ça défoule. Dans ta gueule MachoMan. Ca, c'est envoyé. Parfois, elles sont quand même un peu tarées.

La dite citation :
"Le mâle est un accident biologique : le gène Y (mâle) n'est qu'un gène X (femelle) incomplet, une série incomplète de chromosomes. En d'autres termes, l'homme est une femme manquée, une fausse couche ambulante, un avorton congénital. Être homme, c'est avoir quelquechose en moins, c'est avoir une sensibilité limitée. La virilité est une déficience organique, et les hommes sont des êtres affectivement infirmes"




Dimanche 1er novembre 2009 à 13:13



Avec tous les mecs qu'elle s'est tapée, rien qu'en effleurant sa peau, tu risques de choper une MST. Robert fait encore des siennes.
Et comme toujours, le placement de produits. Tropicana, dans une des dernières scènes de Incassable, le petit se sert dans un plan d'ensemble. Impossible de ne pas y être sensible. On les a compté les 35 dans The Island. Et parfois, sept vies qui ne tiennent qu'à. Il y a des films qu'il ne faut pas regarder toute seule le dimanche matin. A part si tu te mets un album des Stones juste après. Live, bien-sûr. Là, c'est faisable. A la rigueur.
La première fois que j'ai vu une méduse, j'étais terrassée. Oui, c'est beau. L'épilation du pinceau, le rapport de stage, le pass Beaubourg. Elles, Soulages et la subevserion des images. Tu sais. B. et C. mignons. Pas très discrets. Mais bon. Que jeunesse se fasse. Et j'ai appris que A. me draguait l'année dernière. C'était donc ça. Pauvre Bi. De toute façon, elles sont si mignonnes toutes les deux. C'est reparti pour un tour. Double vie, existence mégère.

Je compte. Ne dépasserai pas.

Chérie, donne moi de tes nouvelles. J'aime tellement ta bouche, ton corps et ton sourire. Ces moments-là. Si on pouvait se marier. Viens ici. A Paris, nous ne serons pas vues comme là-bas. Même si j'aime être avec toi à Rennes. Alors, je te jure que je viendrai. Un jour, on aura notre maison, notre chat et notre salon. Et on sera sexuellement compatibles. Parce que les tests de Biba et compagnie ont toujours raison. Haha. Et puis, on ne posera plus la question des mecs. On en invitera parfois. Juste pour rire un peu. Ou on fera ménage à trois. En attendant, puisque le doute est toujours là, n'hésite pas.



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Jeudi 29 octobre 2009 à 0:41




 
La MOLESSE, ça vous évoque quoi ?


Pour vous, la molesse, c'est quoi , comment ?
A quelles matières vous l'associez ? 
A quelles couleurs ? Quel son ? Quels mots ?
 
Vous pouvez répondre en un mot, ou en dix lignes.
En métaphores, en expressions françaises, en trucs déjantés, en prose, en vers.
En illustrations, en représentations. Une scène qui vous vient à l'esprit ?

Des associations d'idées ?
Et Dieu sait qui vous passera par la tête.
A propos de la molesse.








S'il vous plait.
(Je sèche et j'ai besoin d'aide. Peut-être deviens-je molle ?)

Jeudi 29 octobre 2009 à 0:24



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Mais Joseph. Merci. Miss Cawet. Lithographie et problème de coeur. Se faire payer le restau par le maitre de stage-patron. Lignes de typo à gogo. Redistribution. Les cases. Typographiques. La casse, les cadrats. Remontage de moral et psychologue des coeurs brisés. Pige, pige. Tout est encré. Ca se résume à peu en fin de compte. Mais j'avance. Reste à trouver le carton. Je lui ferai son dobeul iou. C'est le coup de motiv. Dessiner les plans, la trame. Tout consolider pour résister au poids. Puis faire la chose la plus fashion et décalée. Elle ira finalement dans mon salon. Comment résister à l'appel des feutres. Ahhh. Et ces trois roses en double. Ca ne va plus. Mais il a ri. C'est l'essentiel après tout. Et faire preuve de. Le monde professionnel me réussit toujours plus que le monde scolaire. Question d'investissement et de devoir. ZOU. Il faudra quand même s'y mettre. J'y suis, de toute façon.

Le thème de la soirée de My², c'est la préhistoire... Z'auriez pas une idée ? Jésus Marie.



Mardi 27 octobre 2009 à 19:35






Maussade. Aigri. Ce n'est pas la météo qui décide de la concentration, de l'état physique. De la volonté. De sa propre perception. Ma soeur dessine vraiment très bien. A 5 ans, passer 3.heures à dessiner, y'a que des fous pour faire ça. Des fous comme moi finalement. On se rassure, on échange les idées. On essaie de faire bonne figure. De ne aps céder. Rester stoïque, calme et détendue. Là, tout n'est que luxe calme et volupté. C'est fou de ne pas supporter son corps à ce point. De se voir grosse. D'être grosse. Et de ne pas parvenir à diminuer tout, de se lasser tenter. Faussement au final. Mais le poids, les courbes ne sont pas plus équivoques, harmonisés. J'ai du mal et honte. Et je ne sais comment. Tu sais toi ? Aller voir un psy, changer de miroir ? Jeuner ? Ne plus faire de courses ? Haha. Je suis insatiable. Curosité et délices. Tu sais, ce genre de choses qui te consument del'intérieur. mais qu'importe. Ca ne change rien à rien.



Dimanche 25 octobre 2009 à 22:01



Ludovico Einaudi. Il m'a dit : "Non, change pas de style." J'ai du mal à rassembler mes esprits. Je veux tenir et avoir la force de m'y tenir. D'y consacrer du temps et de rattraper retard en reprenant l'avance nécessaire pour ne pas se perdre. Que C. Me coupe les cheveux. Que j'ai la force. Que je fasse tout. J'ai le dos scindé de mes hanches, les biceps gargarisés. Et même plus. Il faut y croire. Sinon.



Dimanche 25 octobre 2009 à 1:32

 

Antépénultième. Regain de motivation parce que. Juste leur montrer. Jouer avec les feutres ô Touch adorés. Yes, I can. Réveiller les skills et working overtime. Noter tout le vocabulaire et ses traductions avant de vendre le bouquin. Penser à aller à Gibert Jeune, un de ces quatre. Des vacances de 10 jours qui n'en seront pas.

Stage d'une semaine et devoirs associés.
EP : Carnets de recherches sur la molesse. Sur Nu-tation. Final sur la commune.
Pub : Carnet d'affiches avec visuel : 2 par jour. Carnet de recherche sur les mots-valises.
AVA : cours recopiés. J'aime/je n'aime pas. Frise chronologique de 1850 jusqu'à nos jours.
Anglais : Exposé oral sur Magritte ou Monory avec C. Carnet de vocabulaire.
Francais : Lecture d'un livre. Compte rendu par mail. Exposé oral de Pierre Paulin avec C. Ecriture personnelle sur un des quatre sujets proposés.
Edition : Lire  le nouveau sujet et faire ce qu'il faut.
Tech de Réa : rapport de stage.
Graphisme : Cheminement + carnet de recherche du W + Dépliant sur W. Lettre en 3D + carnet de recherche. Carnet de recherche packaging.
Carnet de bord à remplir. Croquis.

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Alors trouver la motivation. Montrer encore et encore. Et se faire violence. Puis franchement, j'ai quoi d'autre à faire ? Ce soir, on dort une heure de plus. Demain, je me fais l'expo sur Soulages à Beaubourg. Et celle des Femmes samedi d'après. Faudrait que je pense à me faire faire un pass. Parfois, je m'autofélicite. J'attendais juste le bon moment. Et l'autre jour, c'est l'heure. Sinon j'ai plein de formes de pinceaux sur Toshop, et c'est grave la belle vie. Cesar est un sociopathe, mais je l'adore. HAHA. Quel canard lui aussi, qu'est ce qu'on se marre. Finalement, j'avais bien raison sur ce point : ils sont géniaux. Et Photoshop, quand tu commences à gérer, c'est vraiment jouissif du plumeau.

Aussi, assouvir ses fantasmes associés au passé, ça les tue complètement. Je dis ça par rapport à la discussion d 'hier. Qu'on est tous con devant des rêves inassouvis. Certainement burlesques une fois réalisés. La foi, le risque. Mais y croire. Alors qu'en vérité, un fois tout ça effectué, la déception du siècle et tant de temps perdu sur un telle personne, si incompatible finalement. Comment avez vous pu y songer une seule fois, que ça fonctionnerait ? M., F., S. et F. en sont les preuves les plus belles. Donc A. devrait se taper P.E. et le tour serait joué. Il ne serait plus un grain de sable dans l'enrouage. Puis D. et F. aussi. Mais qui sait ? Les love stories, c'est ptêt pas pipeau... Hein, c'est toujours comme ça, le vieil espoir saugrenu qui s'immisce dans la triste réalité. Cependant, moi j'aime. J'aime quand rien ne marche et que la surprise arrive en pleine face. Avec ses petits petons.

C'était une danse macabre au possible. Pas du tout cocoon. Mais aujourd'hui, ça a été. Je vais bien. Bien mieux. Mais il va falloir agir pour changer : impatience et tonalité de la voix. Je ne sais comment je ferai, mais ça devient grave. Irascibilité et intolérance. Que fais-tu encore avec moi ? Tu devrais partir avant de ne trop souffrir. Le jour où j'irai mieux avec moi, j'irai mieux avec le monde. En attendant, je me délecte de le détester. Mépris, quand tu nous tiens. Je vais essayer. Juré.
 


Mardi 20 octobre 2009 à 8:47





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Après une semaine d'endormissement, un mois de tournage en rond. Je suis là. Reste à ce que tout reste en place. J'ai compris. En conséquence, ce premier trimestre sera déplorable. Amorce d'une progression, j'espère. Penser à ne jamais lâcher l'affaire. La proscratination est un vilain défaut. Il faut y croire. Parce que c'est regrettable d'espérer que tout va arriver sur un plateau d'argent. Le monde est impitoyable, ce n'est pas nouveau. S'imposer. Pour le coup, c'est le coup de grâce.  Au moins, j'assume, je vais en cours. Je ne joue plus à l'éternelle absente. Je suis là, et montre que non, je ne suis pas sérieuse. Je n'ai jamais dit que je l'étais. Ni que j'avais du talent. Mais je reviendrai.

Après la pluie, le beau temps. J'aime. Peut-être pas tant que le beau. Mais enfin, le froid, les nuits à rallonge, les regards désespérés des passants vers le ciel, les reverbères. Lumière artificielle, pas éco mais les rayons dans les armes, c'est joli. Les jeux de reflets, la lumière de Paris, accoudée à ma fenêtre. L'air frais qui gèle et brule les extrémités. Et puis, retrouver la chaleur d'un lieu commun. Propre, petit espace de vie et convivial. Alors oui, j'aime l'hiver.

En fait, la phrase qui m'a fait réagir, c'est "Ca fait bizarre sur toi les lunettes, ça fait intello". Question d'orgueil. J'ai compris qu'à leurs yeux, j'étais une cancre. Incapable et décréative. Mais tu verras M., que ce n'est pas parce que je n'en ai pas l'air, que je ne le suis pas. Rien à te prouver parce que je sais. Mais tu verras quand même. Esprit de contradiction à la con. J'ai sûrement un problème. Cette phrase-là a sonné comme un défi. Se défaire de cette idée. Ne pas leur donner raison. HAHA. Le réveil. Et je ne suis pas Pierrick Sorin. Curieuse manière de procéder, mais finalement, tout rentre dans l'ordre. Dans ces putains de petites cases à la con. Restons ordinaire, soyons fous. C'est juste que ça m'a vexée. Et même s'ils ne verront rien, l'heure de la retraite va sonner. En même temps. Ils s'imaginent que je suis fun, pleine surprises. Lunatique. Ce qu'ils ignorent, c'est ma triste banalité. Moi, je m'en délecte. You don't know me. Donc je joue. A nos actes manqués.


Jeudi 15 octobre 2009 à 12:27




http://sidvicious.cowblog.fr/images/19098096w434hq80.jpgPremière idée du matin : allumer le four, tu pourras te faire des rayures sur le bras. La brulure d'hier est très jolie, mais totalement fortuite. Bien saugrenue comme idée. Stupid girl, va. C'était purement esthétique.
J'ai réalisé qu'un coup de fil suffisait à me redonner de la motivation. J'ai appelé C. qui m'a conseillé de ne pas venir en EP dans cet état. Ca m'a fait plaisir. J'ai compris une chose : une fois la machine en route, la marche est simple. Il suffit d'avancer. Alors j'ai repris le volant. Fait une énième liste de ce que je dois faire. Elaboré une liste de graphiste que j'adore, d'artistes utiles à mon développement. Combler les vides de mon carnet de bord. Bu du thé à la menthe.

C'était la grande découverte de l'année dernière : j'aime le thé - mais seulement à la menthe n'allons pas trop vite - la confiture, les mars et toutes ces cochonneries. Mais l'habitude faisant et calories dissuadant, ce n'est pas un réflexe d'en consommer. Alors que le thé. : je me sens grande quand j'en bois.

Le soleil brille sur la ville en émoi. Et moi, je suis réveillée.





Mercredi 14 octobre 2009 à 1:12



La conclusion est simple. Chercher le malheur des autres sur leur territoire pour se rassurer soi-même. Face à la solitude. Et agir comme on aimerait qu'on agisse pour soi. Comportement ridicule. Ou peut-être altruiste. S'il reste déjà ça... Les mots me manquent. Les dialogues aussi. Je suis fermée. Des pots cassés, je n'ai que ce que je mérite. Faire le clown, ça va un instant. Je suis pitoyable, ça vous amuse. Me réchauffe un moment. Voile de fumée, aveugle et cécité. Mettre une barrière. Vous n'en saurez rien.
Juste que je ne serai jamais plus un colosse.



PS : M et C, ils seront ensemble avant la fin de l'année.

Mercredi 14 octobre 2009 à 1:05

 
 
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Richter, ça ne peut être bu qu'avec un sachet de thé à la menthe, 4 sucres et 2 cuillères à café d'arôme de fleur d'oranger. A voir les effets. Quel dégout. Il ne sert à rien de se forcer, rien ne fonctionne. Je ne suis rien. A la dérive. A coté. Rien qui n'avance, tout semble bien illusoire.

Je suis amoureuse d'Elle. A real model. Je deviens folle, complètement. Je ne suis plus rien. Il me manque et je perds pied. J'ai des problème d'identité, de volonté. De bouffe, de thunes et tout. j'espère que ça ne sera pas la solution. Ca bug dans ma tête et je ne sais plus où mettre les mains et les oreilles, ni comment retrouver le moyen de. A croire que tout est impossible, s'enfuit sous mes doigts. S'envole. Et que je reste à terre, comme un sumo qui s'enterre, un oiseau qui a loupé le virage, pris la vitre. Bec cassé. Alors la procrastination, l'espoir, les projets juste personnels qui tournent autour de rien.

Parfois, j'aimerai que ce soit plus simple. Faire des études plus simples, avec moins de travail, plus de possibilités, se voir, sortir, ne pas se poser de questions. Que tout soit moins compliqué. Avoir du temps pour moi, pour penser, pour faire du sport à outrance.

J'ai du mal à m'y mettre, à trouver pourquoi je fais tout ça. Parce que je n'ai pas de talent et je le sais. Il faut prendre conscience de ce que l'on est. Je voudrais pouvoir y croire, être come ces gens qui réussissent tout ce qu'ils entreprennent. Je ne suis qu'une fille normale. Et c'est le pire adjectif qu'il soit.

Je me sens seule loin d'eux. Seule quand je fais le constat. Que je ne suis rien. Et que les conséquences sont souvent fatales. Je tâtonne, rêvasse, m'égare, recule. Je n'avance pas : une loque morcelée. Deviens le néant et tu apprendras. Les leçons que je m'inflige sont mauvaises, sans morale. Je pense à lui, fantasme sans lendemain. Toutes ces choses fantasques, ces rêves à accomplir, ces moments à partager, cette infinité d'idées à mettre en place, créer.

Je suis prisonnière de mes défauts, ne parviens pas à les convertir. Je suis inconsciente, mais consciente de l'être. Pas responsable, pas féminine. Mais je ne sais pas comment m'en sortir. Je voudrais changer, cherche. Mais ce maudit reflet qui me descend p^lus bas que terre. Que je me débats, que j'essaie de voir autrement. Et parfois, oui parfois, j'aime. Mais c'est tellement rarissime. Un jour, je m'envolerai, je créerai. Mon corps et mes idées seront unis, avec l'esprit. C'est si con, de se foutre des objectifs si hauts quand on est si petits. Je ne suis que rien. Je sais qu'avoir trop d'ambition peut tuer. Et j'ai trop l'esprit de compétition.  Alors quand il s'agit de se battre contre soi... Je suis en échec. En échec scolaire, en échec social, en échec financier.



En fait, c'est si simple : je suis disloquée.

 

 
 

Mardi 13 octobre 2009 à 0:41


 
 
" En même temps il m'avait semblé qu'elle connaissait la vie, ou plutôt qu'elle connaissait de la vie quelque chose qui faisait peur."

" Parfois il me semble qu'à l'intérieur de moi quelque chose fait défaut, un fil inversé, une pièce défectueuse, une erreur de fabrication, non pas quelque chose en plus, comme on pourrait le croire, mais quelque chose qui manque."

" On est capable d'envoyer des avions supersoniques et des fusées dans l'espace, d'identifier un criminel à partir d'un cheveu ou d'une minuscule particule de peau, de créer une tomate qui reste trois semaines au réfrigérateur sans prendre une ride, de faire tenir dans une puce microscopique des milliards d'informations. On est capable de laisser mourir des gens dans la rue."

" Noël est un mensonge qui réunit les familles autour d'un arbre mort recouvert de lumières, un mensonge tissé de conversations insipides, enfoui sous des kilos de crème au beurre, un mensonge auquel personne ne croit. "

" Moi je sais que parfois il vaut mieux rester comme ça, à l'intérieur de soi, renfermé. Car il suffit d'un regard pour vaciller, il suffit que quelqu'un tende sa main pour qu'on sente soudain combien on est fragile, vulnérable, et que tout s'écroule."

 

Mardi 6 octobre 2009 à 23:23



Samedi, achat impulsif sur les linéaires des caisses de la Fnac. Un bouquin intitulé No et moi et écrit par Delphine De Vigan. Parce que le côté "les Delphine sont partout" a eu raison de moi, et bien je l'ai pris. Malgrè mon manque cruel d'argent actuellement [beau creux rouge]. Et bien sûr, le lendemain matin, il était fini. Les mots me rendent dépendantes. C'est plus fort que moi. Et cette plume révolté, comme incomprise, m'a séduite. Parce que narrateur en pleine crise existentielle, bien conscient d'un monde beaucoup trop complexe, injuste. Oui : "la vie est injuste." Et des problème beaucoup trop grands pour un si petit être. Un petit coup de coeur quoi.


Mardi 6 octobre 2009 à 0:38



Si vous saviez. Le gâchis que c'est. La ballon gonfle. Myrtille étouffante. C'est presque comme si je le faisais exprès Impossible de résister. Impossible de dire non. C'est compulsif. Encore et encore. MANGER. Se remplir. Et j'aimerai pouvoir en finir avec tout ça. Mais je vois ne vois pas comment. Je suis surement trop radicale et ce n'est pas bon. Alors je m'empiffre. Culpabilise. Me vois élargie. Et puis le reste.
Alors fuck. L'impression d'être vraiment à côté. Clocharde. Pas à l'aise dans mon froc. Et l'envie de tout balancer s'allumer un bon bédo et respirer. Pas que je sois en manque. Juste que je perds pied. La pression, l'attente. Les devoirs le perfectionnisme à la con. Le retard sur les deux sujets. Et pas envie d'avancer. Envie de m'enterrer vivante et de partir. Le corps loin dans la terre, léger. Léger ! Tu peux rêver, jeune padawann. Je crois que je vais avoir sérieusement besoin d'aide. Je suis un danger pour moi-même. Et en manque de ces cradosseries qui soulagent. Si vous saviez.
Et ce n'est ni Crosby, ni Still, ni Nash, ni Young qui ne me sauveront. Je le sais. Mais peut-être que... J'y vais  ?
SALE TRUIE. Personne ne peut imaginer ce qu'il se passe ici. Robotisée. Stupide.

Dimanche 4 octobre 2009 à 14:31


Je suis absente parce que ça va presque super bien. Que je m'accroche aux cours et que le train est parti. Je suis dedans, à fond dedans. Je taffe. AVec perfectionnisme, volonté et créativité. J'y crois. Je veux y arriver et j'y arriverai. Parce que finalement, je dois être accro au travail. Accro à la réussite dans mon taf. Ou plutôt à la sensation d'avoir tout donné pour.  Donc je donne beaucoup de mon temps pour et j'en suis fière. Parce que je sais que ça paiera. Voilà. D'où mon impossibilité de m'exprimer ici.

Sinon, je bouffe comme une vache. Mais ça va aller. Et la barre au sol permet à mon corps de rejoindre mon esprit. Je m'y sens mieux. E je sui vraiment fauchée, si bien que je ne sais pas comment je vais faire poru résorber ce souci. D'ici novembre, ça ira mieux normalement. J'espère. Et non, je ne demanderai pas d'aide à ma mère, tant que ça ne sera pas plus critique. Hem. Quoique, d'ici trois jours, ça va être difficile. Bref. En tout cas, ça va. C'est l'essentiel. Vivre "travail", ça a du bon.

Et le week-end prochain. :)



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