sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Mardi 4 août 2009 à 23:58



Demain, je me couche tôt. Promis, juré, craché.

Aujourd'hui, je suis allée faire une séance de cardio à la salle. Après 25' de semi-allongé et 168 calories consommées, j'ai voulu tester le tapis de course avant 25 autres minutes de stepper. Programmé pour 25' à 7 kmh. Au bout de 10 minutes de course, j'ai aperçu mon reflet dans un miroir, en face. Alors j'ai eu peur, grosse vache flasque, et machine aussitôt éteinte, j'ai pris mes affaires, et je suis rentrée en vélo. Dégoutée. Invisibles. Sueur. Déception. Regard dans le vent, peut-être faussé. Alors j'ai crisé. Encore. Et paf. Le chien. BV.
Je suis une GROSSE MERDE.

Les dissertations sur la beauté de mon cul, j'commence sérieusement à me torcher avec. Genre, fantasme. Un cul, c'est un cul. Surtout quand il est plein de graisse et de cellulite. Qu'ils aillent se faire foutre. J'en ai marre, de ces putains de connards. Il vous manque des boobs les mectons. Et un peu de matière grise. Ouais parce que c'ets définitivement la loose là-bas. Heureusement, les thunes. Alors bosser dans son coin et passer pour quelqu'un qui réfléchit. 2687 euros pour 5 semaines de boulot et 60h hebdo. Ca paye pas une année, ça... Alors se reconcentrer sur soi.
Sur soi.

La dernière saison de L Word est définitivement pourrite. Je n'ai suivi qu'une seule série de toute ma vie, la lesbos party. Et je suis déçue. Bouah. Pas grave. C'était une bonne troupe de bonnasses quand même.



Mardi 4 août 2009 à 0:23



Tout ce foutu cirque ne sert à rien. Sauf à occuper mon temps. Merde.


Mardi 4 août 2009 à 0:19



J'avais réussi.
Puis.
Saucisson, tartelette, ravioles, banane, 4 petits suisses, 3 tranches de pain. Fuck me. I am so evil.
Alors recommencer demain, en mieux. Plus efficace.



Dimanche 2 août 2009 à 23:54



C'est la fin des haricots. Week-end d'empiffrage. Ce genre de compulsion impossible à maitriser. Mais il faut tenir. Demain ne meurt jamais. Il s'agira de tenir : 1C, 1S, 2P, 4G. Acheter un pack d'eau pour les séances de cardio. En rajouter une pour le midi. Donc mes vacances du lundi au vendredi :

6h : réveil.
6h05 : toilette.
6h10 : habillage.
6h13 : vérification des affaires, trucs et bidules.
6h30 : départ en vélo.
6h45 : arrivée à la boîte.
7h : début du taf.

12h : coupure.
12h03 : départ de la boîte en vélo.
12h10 : arrivée à la salle.
12h15 : début de la séance : 10' semi-allongé.
12h25 : 10' elliptique.
12h35 : douche.
12h42 : départ de la salle en vélo.
12h50 : arrivée à la boîte et mangeage.
13h : reprise du taf.

19h : fin du taf.
19h03 : départ de la boîte en vélo.
19h10 : arrivée à la salle.
19h15 : début de la séance : 30' semi-allongé.
19h47 : 30' elliptique.
20h19 : 30' stepper.
20h50 : dorsaux - triceps.
21h : change.
21h05 : départ de la salle en vélo.

21h20 : arrivée à la maison.
21h35 : douche.
21h55 : mangeage.
22h15 : glandouillage.
22h30 : dodo.

Soit : 45' vélo, 11h de taf, 40' semi-allongé, 40' elliptique, 30' stepper, 7h30 de sommeil.
Soit : un traitement du mal par le mal. Je pête un plomb entourée de tous ces abrutis, et le sport est une drogue. Je crois que ça fait deux semaines que j'ai fumé et 3 jours pour la 32ème. Je dois y arriver. Quand on VEUT, on PEUT.



Vendredi 31 juillet 2009 à 0:02



Tout était prévisible. Tout. Un malentendu, un hasard. Une crise.
Une amitié, un respect, des découvertes. Chacun ses connaissances, partage.
La sueur, les unités de mesure, les limites, les envies, discipline de fer.


Comment je fais moi ?



Jeudi 30 juillet 2009 à 0:13



Muscu : séance de cardio, encore mais en 25' - 25' - 25'. 400 calories, des tonnes de sueur. Tee-shirt totalement mouillé, des perles sur les bras, le visage, cheveux imbibés, mains glissantes et tout. J'avale : chocolat chaud - 5 biscuits au sésame - salade de crudités (+ pain) - pomme - 5 biscuits au sésame - pomme. Et free-style le soir. Avec beaucoup d'eau. 
Les retrouvailles ratées. Venir me chercher à la muscu, ça a été oublié, mais ça, je m'en foutais, ça m'a arrangée. Puis me presser pour la douche et le restau. Chinois. Puis me faire engueuler parce que j'aurai maigri. Gnagnagna, faut manger. J'ai bouffé comme quatre et demi ce soir. Hallucinant. Prises de tête pour que dalle, c'était pas comme ça avant. Alors : faut manger, faut manger. Tu vas perdre un os. Genre. Je sais qu'elle dit ça parce qu'elle a grossi et que ça la fait chier de ne plus pouvoir perdre comme quand elle était plus jeune. Mais moi j'y suis pour rien. Alors fuck. Elle voudrait presque que j'arrête le sport. Alors que sans ça, actuellement, c'est la mort de l'art. Bref, qu'est-ce qu'elle peut y comprendre, elle ? 
Puis l'argent lui monte à la tête. Deceiving.

Alors s'accrocher à cete putain d'amitié qui se tisse de plus en plus fort. Et y croire. Points communs et échanges, communication. Réaction, analysé et réflexion. Je pense que c'est sincère. On forme un beau binome. Et les autres, qu'ils pensent ce qu'ils veulent. Nous, on est clean.


Mercredi 29 juillet 2009 à 1:01



Aucune victoire de l'esprit sur le corps. Ou l'inverse. Alors se faire des séances de cardio. Etre rougeoyante, plus d'une heure durant, sur des machines infernales, après 11h de travail sur d'autres machines infernales. La salle de muscu permet de faire le vide, de respirer, de gouter, de transpirer, de muter et de se sentir fatiguée. Quelle chance. 20 minutes de vélo, 20 minutes d'elliptique, 20 minutes de stepper. Cardio, dorsaux. Forgeons, forgeons.
Demain, elles reviennent. Les crises BV et insomnie finiront enfin. I need to sleep. To be fit.



Dimanche 26 juillet 2009 à 23:32



Tu me pardonneras de tomber aussi bas. De manger autant. De jeûner autant. De faire la conne. J'ai tenu presqu'un an sans retomber dans cette merde. A voir ça, ce n'est pas possible de guérir sur le long terme. Je me dégoute, regarde ce reflet, crache mentalement sur ce corps à supporter. Et ces regards. Un bout de viande, je vous dis. Matez, matez. Lorsque Sque sera de retour, vous vomirez à votre tour. Bref, je deviens pathétique. Marche toujours autant, voire plus. 10 km par jour au moins. Porte des charges, me fais les pectoraux. Puis la muscu et mon programme. Le roller du jeudi peut-être évincé. A voir, selon les disponibilités de Mom. Je voudrais être capable de gérer toutes ces pulsions. Pouvoir perdre 8 kilos comme ça. Simplement en fermant les yeux.

Vous savez, je suis vraiment lâche. J'arrête de fumer. Oui, comme la fois dernière, et celles d'avant. Mais j'espère tenir. Les vitamines C, les pils pour la peau. Les crèmes, les massages.

E-one de E-Swin. Nous battons des ailes. J'espère que ça ne vient pas de moi. Je me sens vraiment bizarre en ce moment. Vide, creuse, blanche. Un peu comme une tortue qui a le mal de mer. Alors le milk-shake, les pensées dérivent, les fantasmes crisent. Les doigts s'effondrent. P80 me manque et ma gratte aussi. Mais je les retrouverai ce week-end. Et aussi, j'ai l'impression de le perdre. J'en suis amoureuse. Rien que d'y penser, j'en pleure. Alors je m'accroche. Difficilement. Je ne suis pas faite pour vivre seule. Je ne suis pas faite pour le regarder vivre dans une cage. Je ne suis pas faite pour vivre dans ce corps. Et j'ai des pensées sacrifiantes. Scarifiantes. J'aime ces coupures de cartons. On en rigole avec le sfilles. HAHA.
Si vous saviez tout ce que ça me rapelle les cocottes... Et je ris. Je fais semblant. Je l'écoute, m'exauce. J'observe tout ce cirque. Je ne me sens pas à ma place. Il faut que je vois des gens. Que je change de regard. Que j'aime la vie. Que j'arrête de faire semblant. Et que je fasse ces putains de 150 croquis. Et ce mémoire. Et cette brochure. Ils m'ont proposé de l'encarter, de la massicoter. Je dois bien dire qu'en conaissant les machines, j'ai acquis la place de star. La ptite nana dynamique qui apprend vite, qui s'investit, qui fait des heures, qui rigole, qui a de la répartie. J'adore cette vieille image. Genre, je suis courageuse... Je ne fais tout ça que par ennui, par dépit, par obligation. Parce qu'il faudra bien payer l'école et que je préfère ça à la prostitution. Vous comprendrez.
Puis j'ai pas envie de voir les filles me raocntant leurs grasses matinées, leurs trainages quotidiens, leurs vacances paisibles. En fait, je suis aigrie. C'est passager. Mais je suis AIGRIE. J'ai l'impression d'être seule. Et je veux la revoir. "Revivre ces trois jours de bonheur, à l'infini". Exactement ça. La vodka pourra nous sauver. L'union du saucisson sec.


Lundi : circuit de muscu + stepper.
Mardi : circuit muscu d'aviron + tapis de course.
Mercredi : circuit de muscu d'aviron + stepper.
Jeudi : circuit muscu d'aviron + roller.
Vendredi : circuit de muscu + tapis de course.
Dimanche : rando-roller.


Samedi 25 juillet 2009 à 2:48



Je suis un bout de gras de lapin qui court dans la forêt. Le temps passe et la routine l'emporte.
Alors, cultiver le regard.


Vendredi 24 juillet 2009 à 0:41



J'en conclus donc que je suis irrécupérable. La fatigue harassante, les muscles solllicités, la muscu bientôt en oeuvre. Forger, façonner, décimer, masser, avaler les gélules et les comprimés. Ne pas chercher à savoir. Le poid, la masse, la graisse. Contracter, féminiser, décontracter, acheminer, boire de l'eau. Un monaco, un chocolat. A bannir, pain et chocolat. Les concombres, encore les concombres. Fructivore. Tu crois que ça m'amuse ? Je tombe bien bas. Mais que veux-tu, vieux brigand, je ne suis qu'une petite conne. Tu comprendras le jour où tu sauras. D'ici là, je crée un atelier. Le plastique, c'est fantastique, ça cartonne. Crise, crise. Pas de contrôle, sauf la fin. Les réflexes vieillissants, les automatismes fous. Ce comportement n'est pas vraiment normal, ça cloche. La question est de savoir comment, pourquoi. Sortie roller demain. Travail. Physique, modelisme. J'erre quelque part et ça ne mène nul part. Le même état d'esprit qu'Avant. Il suffit de peu pour y retourner. Et hop, les chiffres, les comptes, les métabolismes, les exercices. La sueur, l'investissement, la marche et la connerie. Y parvenir. Force et courage. Ne pas disparaître.
Ne pas oublier d'arroser les plantes et d'envoyer un texto de malheur. Ma mère revient mercredi et cautionne ses envies. Sa fête aujourd'hui. Je commence à comprendre. Malade que je suis.

Babypuppe, sauve-moi. Il faut tenir le coup. Je reviens sur JA au moins d'août. Orgie All. Désespérant.


Mercredi 22 juillet 2009 à 23:22



Je n'aimerai pas être de ces bestioles qu'on force à visiter nos tuyaux de canalisation. Elle n'est pas de mon goût quoiqu'elle pourrait être une grande amie. Mais j'aime la fermeté. Et son doigté. Doucexcitée. Alors sûrement que. Mais une chose est sûre. La guerre contre la sinusite. Des crèmes, de gelules. Puis la réconciliation des doigts, et le fructivorage. Alors je continue à bosser comme une dingue. 7h-19h tous les jours sauf le samedi qui est matin et le dimanche qui est chômé. Voilà. Mais la paye. La fierté du travail bien fait, de l'investissement et de la réponse aux esponsabilités qu'on me laisse. Malgré la fatigue, les 2h de sommeil. Le corps qui s'épuise, qui sue au moindre détail. Et le roller. L'appréhension. J'ai hâte. Il faudrait se faire les jambes pour qu'elles soient musclées. Cuisse hard.


Vendredi 17 juillet 2009 à 22:04



Alors d'abord, je dors peu. Trop peu. Aussi, ce n'est pas une raison pour me réveiller encore plus tôt. Et puis, criser bêtement. Parler cul cul cul bite chatte poil toute la journée avec les filles, avec les vieux et mon gros cul. "C'est dangeureux ce que tu fais" Bande de connards. J'irai leur donner raison. Un jour, promis. Et puis on enchainera. Vieille vérité avec le roller. Et finalement ma mère qui se barre chez mn père avec ma p'tite soeur alors que je ne l'ai vue qu'une soirée. Toxico. Je fume de trop. Et je me sens vraiment énorme. Help me Babe. Aujourd'hui tout allait mal. Je suis vraiment dans un autre monde, trop conne. Et pas assez. Si tu avais une solution. Hein ? Play me hard BabyP. J'ai envie qu'on danse avec des roues.
Hinhin. Je suis sonnée. Des chez.

Mercredi 15 juillet 2009 à 23:53



J'ai beau dire ce que je veux. Dès que j'entends "viol" ou "attouchement", je frémis, pâlis et deviens une huître. Il ne compte en rien. La tête perd au change, les souvenirs remontent à la surface et les plaies e ré-ouvrent, saignent paisiblement. Alors encore. Encore simuler. Faire comme si. Et le plus grand détachement possible voilant le pétage de câble interne. Je suis une putain de pute. Grosse et lâche.
Je ne saurai pas prendre cette décision. Je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas quoi faire. Ni comment m'y prendre. Comment m'y prendre ? Je ne sais pas quoi faire. Que faire ?
Il faut se remettre dans l'ambiance, année-3. Jeûne et viser le 41. Juste 41. Je peux. JE PEUX LE FAIRE. Let's go. Demain roller, vendredi soirée hamburger et samedi LR. Ca va promettre. Je suis une DIPLODOCUS FEMELLE. HELP.


Mardi 14 juillet 2009 à 23:47



A côté. De tout, de toi, de la plaque. A côté. Trottoir. Putain. Le reflet me hait autant que je le déteste. Un combat entre moi et moi. Mais voyez-vous, je connais son pouvoir. Je me dis que quelques kilos. Juste quelques kilos. Je m'empiffre, bombonne. Pas une bonne bonnasse. Le short de pute. Celui qui joue au zèbre. Pour Voin, tomorrow. Je ne me demande pas où j'en suis. Je ne suis nulle part. Coincée entre deux entartreuses, encartage et décartage. Une machine pour moi. Alone. Bras droit, à défaut de la main. Ebranlée, branlante. Pouf par terre. Tu veux jouer ? Nous allons jouer. Je connais déjà le perdant, mais je connais la motivation. Le pouvoir et la volonté d'amener à. Fierté et ambivalence. Ambigüité. Tu ne comprends pas parce que tu as tout faux. Ok, tu as saisi le principe. A moitié DTC. Alors, renforcer ses défenses, renforcer l'image et vouloir être à la hauteur. Je suis seule dans la cour des grands. Elles font pâles figures. Sous mon commandement.

Pas de nouvelle, bonne nouvelle. J'aimerai savoir. Et je m'excuse pour le JA. Pas le temps, pas de vrais repas, grignotages, mangeage entre deux taf, entre deux dessins. Je sais qu'il faudra maîtriser le repas. Deux semaines que je remets à demain. Se remplir de vide, se remplir de sport, d'énergie euphorique et courir. S'inscrire à l'aviron, rouler avec Alexis aux pieds. Assurer. Il va falloir assurer. L'image est en jeu. De toute façon, j'ai grossi.
Je fume de plus en plus. Pitoyable habitude que je (re)prends. La fumée de l'entourage incitant. Mais se reprendre encore et ne pas se laisser dépasser. C'est vraiment inquiétant. Vacances chelous. Sociabilité mesurée. Incompréhension.  TLWS05E01. A bout de nerf. Epuisement, fatigue.
Je suis à coté. A côté de tout, de toi. A côté de la plaque. A côté.


Mardi 7 juillet 2009 à 23:19



D'abord, je suis grosse. Chez ma mère. Au boulot de 7h à 19h tous les jours de la semaine sauf samedi de 7h à 12h. Le mercredi soir, vouinvouinesque. Je ne supporte plus le reflet du miroir et ces pensées étriquantes. J'ai des responsabilités, la confiance de F. et du travail à distribuer quand je suis sur les machines. De la bonne humeur, des chocolats au lait, avec 2 points de sucre. Des clopes à rembourser, un paquet à acheter. Des devoirs à faire et des carnets de croquis à remplir. Puis une idée de génie à façonner.

Pas l'envie de retourner à Tours. Envie de ramer, de s'inscrire, de ranger l'appart, marquer les lieux, mettre en ordre le lieu pour mieux s'y sentir. Se poser chez soi et inviter les potesses. Aller à Rennes en septembre. Une semaine. Se poser des questions et comprendre pourquoi tout a si bien fonctionné entre nous. Le trio. Et revoir les Grib'. Parce que. Les scientifists. Aors vouloir se reprendre en main. Ils ont donné beaucoup trop de taf pour les vacances. Travaille de trop sûrement aussi, mais, se faire 500 euros par semaine n'est pas donné à tout le monde. J'espère pouvoir payer Condé entièrement. Manquera normalement entre 0 et 1500 euros. Plus vers le zéro. Mais bon. Maternelle qui veut jouer sa carte du ayudate. Alors ? 

J'ai surtout du mal avec Corps. Elle me manque. Et puis. Je n'aime pas la savoir comme ça. Mon cerveau fond et je me Louloutise. Les élastiques, le rêve du vendredi soir. Les Ben Simons bavardes et l'écriture légère. J'aimerais que tu comprennes. Alors je ne me pose plus de questions et j'attends. Membres des extrémités asséchés, usés, moustiques voraces et coupures avant-brassesques. Comme au bout vieux temps, sauf que cette fois, c'est les cartons ondulés, le papier et l'acier des machines qui s'en chargent. Alors observer, écouter, acquiéser. Et se taire. Se taire toujours. C'est ce changement qui fait tout. Le silence est la réponse aux abrutis. J'en use et abuse dans cet atelier de fous. Niveau pitoyable, solitude à partager. Mais où suis-je, reclue dans l'Essonne ? Ailleurs. Pas de vacances idylliques, le son de l'air comprimé, le bruits des mécaniques, le claquement des lames, le grincement des machines, le tressaillement des massicots. L'ouie en pleine agonie. Et se faire plaisir sur NanoPote. Alors souffleret imaginer. Rêver longuement.

Bref, tout va bien dans le meilleur des mondes. Croquis, carnet de bord, idées, réflexion. Travail et thunes. C'est tout. Mais à bientôt, promis. Pour elle.
Se reprendre. Tu as compris ?
TLW S4E10. N20PR18.



Mercredi 17 juin 2009 à 20:27

 

Where am I ? Rage contenue. Le futur. Incertitudes frontales. Ne pas s'avancer, se projeter trop loin. Se dire qu'il arrivera ce qu'il arrivera. Ne plus y retourner, se retourner. On est toujours tout seul dans sa tête. Mais se rendre compte des réelles amitiés. Vous savez, je n'ai jamais eu de meilleures copines comme Elle. Je ne sais ce qu'il en est. Je me contiens. Contiens beaucoup, parfois même mon silence. Besoin de les revoir, de saigner, de jouer avec les lames. Y'a des périodes comme ça. Vides, translucides, trop claires, trop limpides. Vraiment très laid.
C'est pour ça que ce week-end me remettra sûrement sur pieds. Alors Babylove, permets-moi d'être on-ne-peut plus bourrée à ton anniversaire. Même si c'est un petit cadeau de merde. A ma hauteur.

Les kentos qui souffrent, petites coupures dûes aux frottements contre le bois. La dame de nage rassurante, au beau milieu d'un lac, où la pensée s'effondre, où aucun mot n'est utile, où la sérénité t'enveloppe d'un coton réchauffant. Englobée dans une bulle d'eau, portée par le vent et le courant. Un jour, tu sais, j'aurai un radeau et je le laisserai aller au grè des marées. J'ai du mal à vivre avec le vide. Je grossis. De plus en plus. Suis proche de l'explosion. Et retiens ces pulsions. La destruction a toujours été salvatrice, tu sais... Je crois que j'ai besoin d'un bon joint au coin d'un feu avec la chaleur d'une épaule. Puis juste déverser la pression. Aucune attente, aucun dessein. J'ai l'impression de ne pas être à ma place, ni au bon endroit au bon moment. Je voudrais m'échapper, leur montrer, avancer le temps. Ridicules songes d'une gamine immature, je sais.

En plus, ne sais plus écrire. Toutes ces idées de nouvelles. Rien qui ne semble prendre forme. L'entrainement de la main disparu, dessin au chômage. C'est terrifiant de se dire qu'en 2 ans, je n'ai pu écrire une ligne.

Vous savez, j'ai besoin d'un coming out. Que les gens comprenne ce que je désire, mes réelles envies, même si ce ne sont que des lubies passagères. Mais, ce dont je suis sûre, c'est que sur le sujet, je n'ai plus aucun doute. Il m'est plus facile de. Que. Il faut juste ouvrir les yeux parce que ça les crêve. Parce que moins d'efforts, juste se laisser aller. Et puis. Faire ce que la société veut. L'apparence. Normalité. Tout ce que j'aime. Pf. C'est vraiment de la connerie. Pourquoi tenter de tout retenir ?
Mais les mots manquent, le vocabulaire s'assèche, tari. Comme l'eau tarie. Haha. Dieu que je suis comique. Oui, tu peux m'appeler Déesse. C'est le bordel dans ma tête. Tu peux pas sortir de là Connasse. J'ai besoin de toi, de TOI. Mais. Ouais, allez, cherche pas, tu te gourres. Arrête, tu peux te mettre un doigt dans l'oeil pour une explication plus fournie. Toute façon, pas de réponse, ni douce, ni acerbe.

Mais c'est bon. Comme toujours, le sourire. Tout va bien. Dans ce monde, on n'a pas le choix. Alors taisons ces voix, dissimulons, simulons. Le sourire. Le sourire. Il se peut que je ne parvienne à faire semblant. But try again. I follow you into the dark.




Mercredi 17 juin 2009 à 11:58



Le week-end. Une semaine et demi pour voir Adrana et Kells en concert, mes sisters et mes potes de Chateau, les cailloux, les zizis, le Futuroscope, le lac d'Hommes, les avirons et le Cher. Sortir deux heures sur le lac, ramer, apprécier le calme, le silence, le bruit de l'eau, le soleil, la verdure. Loin de tout ça. Et lorgner les ondes. Simon revient ce week-end. Faut que je le croise lui aussi. Tous les griboux de retour en France. L'incertitude Noblet, la certitude gaminale. Sylvain repéché lui aussi. Ca mérite une lapdanse ou une danse de l'oeufs, ô femelles de l'espace. Bref, reste Nico et on arrêtera de se bouffer les moignons. Hemhum.
Je suis une palpitation médiocre.



Mardi 16 juin 2009 à 1:25



A la chasse au sticmou. Les bars de Tours : Ailleurs, La p'tite Chose, L'Equivoque. A Rennes, le quai 45. A Paris : Le 3ème Lieu, 3W. L Word : Saison 3, épisode 4. Jus de banane, goyave. Le week-end de fous dans deux semaines. Baby-sitting accepté parce que Maman dans la créa : Mailys, 4 ans, et Mattéo, 2 ans.
*


Mardi 9 juin 2009 à 13:10



4 fois en 2 jours, je ne me félicite pas.
La fin des cours est proche, approche, avec les tensions qui vont avec. Les langues se délient, les mots se libèrent. Je casse, je casse. Mais. Pas de casse de sucre sur le dos de tout le monde, mais réponse directe et franche : ça broie du noir. Mare de café. Moi je suis indifférente. J'affronte et ose formuler les pensées, brutes de coffre, et surtout, surtout, dans des excès d'impatience. Eternelle impatience. Sinon, avec, pas de moi-je. Ecouter, en prendre de la graine et surveiller les interventions. Modération. Et puis pas de stress, le verdict : je passerai parce que je passerai. Il n'y a pas ni d'autres alternatives, ni une autre alternative. Alors  je regarde, participe quand même aux débats houleux, assume mon avis, comprends quand même. Un peu dégoûtée de ma tête qui se sent toujours en décalage. De cette fuite du cerveau et je ne sais même pas où. Bref, j'attends.

J'attends je ne sais quoi.
- Le week-end en amoureuses avec BabyChou. Enfin rencontrer le gnou super cool.
- La véritable fin des cours, vendredi.
- Travailler et compte en banque.
- 'Ion installé à Paris, et sorties du week-end couplées au sport.

Et les indécisions.
- Dates
- Juillet chez les beaufs bofs de Saulx.
- Simon and his come-back.
- Gosses en juin, gosses en septembre.
- Vie sociale des vacancières.
- Week-end à Barcelone et lesbian week.

Toujours dans cette recherche stupide de l'épuisement du corps. Marcher, marcher. Ramer, faire gaffe. Ou pas. 210 euros la cotisation pour l'AVS. Soit 160 de moins que pour ACBB. L'aviron est un sport génial qui fait bosser tous les muscles. Qui permet de zener l'esprit enragé, de concentrer ses idées à la recherche du mouvement parfait. Et puis bordel, l'équipe, le calme, la nature, le son de l'eau, des pelles, des coulisses. Bronzette facile.
Sinon, rien de plus que les lesbroufitudes m'obnubilent. Ca commence sérieusement à me déranger l'esprit. Non pas que. Mais seulement. AH. J'aime les femmes, désolée les mecs. Et  VoinVoin. Mais une telle dévotion n'a pas de nom. Sinon l'amour. Mouhahaha. Niaise jusqu'au bout des mots. Alors s'enfuir et faire attention. Rencontrer, lier, amitiés et plus si affinité. Je suis une sale noob.

La nouvelle de l'année, c'est que j'aime la confiture et les bars caramélisées.
22 ans de déni pour ce résultat. Et surtout ne pas trop la sucrer la confiote.
Je vais m'y mettre, gardez moi les pots.




Samedi 23 mai 2009 à 14:41




http://sidvicious.cowblog.fr/images/Affiche1copie.jpg
C'est simple, il souriait et ça m'a intrigué. "Tu mates plus les filles que moi". Humhum. Comme c'est bizarre. Libertinage. J'essaye de garder le rythme pour retrouver ma forme d'antan. J'ai 5 kilos à perdre. Ca peut se faire en un mois quand même. Puis Fred qui est opé pour cet été, août sur, juillet à voir. A voir.

Si tu veux, on pourra aller au Troisième Lieu/Cantine des Ginettes Armées. "J'aime quand tu me parles comme ça". Alors oui, mater. Apprécier une mousse, un rhum arrangé, des paroles hilarantes, des regards en coin et des dates de concerts à noter. Puis offrir du feu et parler dehors, clope au bec, comme des grandes. 

Comme ça, tu as l'impression de gérer. Musique classique en fond sonore. téléchargelent massif, ça t'apprendra à me bloquer la connexion. Et puis finalement rangement, mettre les pièces en ordre, les idées,  les projets, et les priorités. Une bonne épine d'arracher. "Une rose sans épine, ce n'est plus une rose" Ok connasse, je me la garde pour moi. Je suis une grande, responsable et tout. Qui s'amuse et profite de sa jeunesse. Les soirées shooting, les chocolat viennois, les tickets restaurants, les livres sur l'illustration, la pub, le design, l'art, l'histoire de l'art.
 
http://sidvicious.cowblog.fr/images/Affiche2copie-copie-2.jpgTout est là, tous les ingrédients. Passer ses nuits à psychanalyser les potes, faire des expos, des musées, encore des expos, encore des musées. L'argent aide. Puis une fois rassasié de culture, se réfugier une fois encore dans un bar plus ou mloins douteux et profiter du moment, un peu gay, un peu lâche. Se balader dans la ville, à courir les rues, joyeuses. Fumer de quoi tenir le sourire et les illusions et revenir dans son chez-soi niquel, le coeur aimé, le coeur aimant. Légère et libre. Alors s'endormir dans une tranquilité enviable, loin des insomnies envahissantes, le silence vaporeux berçant ton édredon.

Vous savez, le bonheur ne tient pas à grand-chose. Il faut se le permettre, et fermer les yeux bêtement à l'avenir en se laissant aller au grè. Du vent ? La détremination est là, pas besoin de plus, je sais ce que je suis, je sais où je veux aller et le chemin que je prends. Pour une fois, j'y vais sereinement malgrè la conscience des obstacles. Je pose ma garde, la conserve. Je peux le faire.

10 km en moins d'une heure.

 


http://sidvicious.cowblog.fr/images/Affiche3copie-copie-1.jpg





Projet de communication visuelle :
3 affiches pour la lutte contre le Sida.

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