sidvicious
Tout est question de sémiose, petit Arlequin.
Mardi 31 mars 2009 à 10:06
Je me demande ce que ca ferait si je disparaissais. Et pouf, elle a disparu. Les fumées sauvent des pensées nauséabondes. Les amplifient. Il existerait un monde imaginaire. Sans fille. Aucune. Juste la chambre 12 au complet, de 18h à 8h. Et le reste. Je m'interroge sur la fonction de l'Homme. De chacun. La mienne. Laquelle. A quoi bon ? J'écris ton nom. Liberté. Death. L'heure qu'il est, pourquoi ? Les connexions s'épuisent. Je n'existe. Alors cours, vole et nous venge ? Les avant-bras. Le piano salvateur et la corde de mi aigüe disparue, quelle injustice. Alors les notes s'envolent. M'enveloppent d'Indifférence. C'est l'heure. De ne plus être.
Demain, je ne viendrai pas non plus et je verrai pour la suite. Grève des organes, greffe de moignons. Du repos alors que j'hiberne à chaque nuit. C'est prescrit. Je n'existe plus. Pauvre petite chose qui ne sait pas voler.
Est-ce que j'arrête bêtement la MAN, à deux mois de la fin des cours ? Est ce que j'arrête bêtement ? Est-ce que j'arrête ? Est-ce que j'ai ENVIE de continuer ? Est ce que ça me plait ? Est-ce que c'est fait pour moi ? Est-ce que j'ai envie de rester à ConD ? Est ce que j'ai envie de faire de la com ? Est -ce que j'aime ?
En tout cas, redémarrer ses études à un point mort, ça me fait grave chier, rester à ConD aussi, continuer la Man pareil. La dégression. La différence avec vous, c'est qu'en n'étant pas créative, je m'en sors un peu quand même. La différence avec vous, c'est que ça ne durera pas encore 2 ou 4 ans.
Alors peut-être que jeudi et vendredi, je serai absente. C'est ça, crucifie moi, batarde.
Vendredi 27 mars 2009 à 15:27
Mouais, le silence est d'or. Craquage total, maquette. Contrôle de maths. Pierre, Xavier, Matthieu. Lax, Grand bassiste poilu. Et truc. Indica, PAIN, NIGHTWISH. Métalleux de merde. Kiff astral ou pas loin. Fumer. Courir, trottiner. Courbatures légères. Mac Do, journée de la courtoisie. Contrôle d'anglais et glaise grise. Annulation de cours et collage. SANDWICH.
Et les heures passent. Le musée d'art moderne. Un bout de shit dans la boîte. Du travail en retard, démotivé, de l'attente. Vivement la fin. Vivement le BTS, puis le master. Les études ne sont définitivement pas faites pour moi. Alors tatons. Ramons, observons, croquis. Fuck et self incontrol. Laisse moi ne pas te dire. Tu tiens ? La chandelle. Voin on the night. Des pelles, de l'aviron, des courbatures et de la fatigue. La vague. Harvey Milk.
Tout va bien, ne t'en fais pas. L'électron dans l'univers se balance dans un bol de vinaigrette assagie. A part ça, bonne continuation. T'aime pour ce que je ne suis pas. Good. Flex.
Dimanche 22 mars 2009 à 1:49
Ce soir, j'ai bu. Qui je connaissais ? Monsieur Pilla.. ? Non, même pas. Je ne l'ai pas en prof. Et son pote Guillaume ? Non plus, même s'il a vendu une oeuvre de ce "cher" prof d'EP 13000 euros. Tous les deux morts de chez morts. Bourrés de chez bourrés. Seule représentante de la MANAA7. Et toi, t'es à Condé ? Dans quelle classe ? ET ça va, tu t'éclates ? Et autre. Du top fun. Du vin blanc. Du vin blanc. Du muscat. Miss Zèbre. Beaucoup de connaissances. De liens tissés. Et mon collant de filé. Du trip. Du "je te rassure parce que tu es bourré", du "Je suis là, je comprends, je suis pas à ta place, mais bon, pour réconforter, parfois, je peux le faire" Alors tisser les liens. Avec des CV, des DE, des DME. C'était chouette. Vraiment chouette. Pourtant, cette journée avait mal commencé à finir. Mais. J'aime. Finalement, voir des profs bourrés aux extrèmes, l'administration rédoter devant des tubercules de l'alcool... Et bien, j'ai ri. J'ai discuté. Compris la démarche. Et j'aime.
Surtout qu'aujourd'hui, c'est l'anniversaire de VoinVoin. Alors happy birthday, baby'ion. Haha. Y le quiero so much...
Bref, la vie reprend peu à peu tout son sens. Même si c'est toujours le bordel à l'intérieur. Mais je les aime. Et j'aime mon école. J'ai presque trop bu. Ou presque pas ssez. Je ne sais. On n'est pas là pour enculer les mouches comme dirait l'autre. Savane roll.
Vendredi 20 mars 2009 à 8:45
Je n'aime ni les opportunistes, ni les faux-semblants. Il n'y a pas de faire la gueule ou pas. Oui la distance, oui ridicule. Oui déception. Oui, je dis oui à tout. I'm alone in the dark, avec la grenouille affolée. Oui.
Mercredi sous le signe de l'accrochage. Jusqu'à 19h30, avec M'dame EP. Puis tac-tac au japonais, puis un barbu au vin. Quatre filles HS et Sophie et moi survivant dans la cuisine. Alors footing le mercredi et peut-être le vendredi. Puis l'appartement endormi, avec les six gonzesses. Enfin, deux qui ne dorment pas, et moi qui lit un hors-série de Le Point sur la psychanalyse. Merci Moman. Je la vois samedi. Mange together.
J'ai d'ailleurs révé. Deux ou trois rêves. Le premier avec un chien ou un chat que tout le monde voulait attraper dans la maison de Chateau. Pourquoi, don't know. Oublié. Second rêve chelou. Appartement boulonnais, mes deux parents, ma mère enceinte, mon père s'énervant à installer un dérouleur de sopalin au niveau du plafond, pour la mezzanine pas encore arrivée. Et une tierce personne qui l'aidait. Bizarre l'énervement, la remise en couple, le chat, les deux maisons cultes. De la sigbification du rêve ? Merci Freud et Lacan.
Aujourd'hui pique-nique. Avec qui ? J'apporte quoi ? Ma fucking bonne humeur ? Désolée, elle a déteint. Vais ptêt me mettre à ranger ce bordel et taffer un poco. N'est-il pas ? Leave me alone, girls, je digère.
Mardi 17 mars 2009 à 0:06
Anorchidéa, merci de tes mots, mais la détermination, je crois qu'elle est touchée par la crise.
Athéna... Tiens le coup ^^
Ceci est le 300ème article. Il y a 3 ans se vivait en direct a real beautiful virtual love story avec ma putain de jolie pétasse aux cheveux verts. Et nos deux bonhommes. Les temps ont changé. Les regrets sont oubliés, le passé est assumé et l'histoire continue .... Les quatre griboux aux quatre coins de la map monde. Le Smoun, ô grand ami, dans sa Suède enneigée. ChérieGirl dans ses concerts rennois, je l'espère. Loute, dans sa Normandie entre bovins et moteurs de fusée. Et que deviens la truffe ? La truffe devient. Chérie, come on. J'aime tes mots alors putain. Be mine. Après tout, on s'en fout.
Y'a Fred, entraineur compétitif au téléphone. Delphine ? It's a surprise ? Who am I ? Freeeeeeeeed ! Héhé ! Et Didier, ô cher Didier, revenu de et qui gère le club de hand ! Mais voilà de quoi revenir en Touraine. Chateau-Renault ! Ville maudite, mais ces têtes qui te forçaient à aimer la vie sous les encouragements. Voir ces anciens qui nous ont mené aux championnats, malgré les petites pattes. Le moral d'acier. J'ai hâte de refaire du sport. Oui, parce que sans musique, sans sport, à quoi bon la vie ? Peut-être ce qui raccroche à tout ça. Même plus le dessin, j'avais tant de projets de créa... Oubliés et brulés.
Puis discussion avec Alissa. Record non battu, 1h30. Mais Cocotte, distance, ne pas fragiliser votre couple, aussi ambigüe soit-il. C. va, même si personne ne le souhaite. Je le sens à quelques semaines, à quelques mois, ou quelques années. Leurs histoires. Aussi, on ne peut combattre tous les fronts en même temps. C'est la règle. Une fois que tu partitionnes ta vie, forcément, tu n'accordes plus la même teneur à chaque. Les équilibres se font, heureux ou malheureux pourcentages. Puis les vexations pour des conneries. C, ta gueule parfois bordel. C'est fou comment les nanas peuvent foutre la merde sans s'en rendre compte. Alors tout ça mis à plat. Et bien oui. Je ne me mèlerai pas de vous. Assumez ou pas. Moi je suis en dehors de tout ça. Les histoires de filles, ça finit toujours mal, et je n'ai pas besoin de ça. Do you understand ? Je fume de plus en plus. C'est mal. Puis après tout, je ne suis pas là pour faire copain-copine. Les groupes se forment se déforment. Moi j'ai juste l'impression d'être spectatrice, de ne pouvoir interagir, et que ma maladresse fait mouche (Bzzzz) et ma franchise pas mieux. Je suid définitivement violente et injuste. Comme ce monde. Moi ch'suis con. Mais tu sais, c'est incurable alors faisons avec.
J'ai besoin de revoir le punk. Suède, rends le moi ! De refaire des concerts rock and roll comme avec Medecine. Même toute seule. De revoir ces têtes tourangelles qui me rassasient en sourires. De pouvoir boire un monaco ou une kriek, avec le soleil, les bords de Loire, les fumeurs et dealers du coin. Et les : on se rejoint Place Plum' ? Alors ouais. Tout ça, c'est tout ça qui me manque et je ne pensais pas m'attacher autant à ces futilités. Mais je sais désormais que. J'irai loin. A pétaouchnok. C'est en Russie. Vodkaaaaa. Play me hard darling. J'ai une cerveau écervellé. Et j'ai toujours détesté qu'on m'aime. Il faut être aveugle pour apprécier des êtres détestables. Myspace supprimé, suri.sid aussi et facebook bientôt. Je ne serai bientôt plus qu'existante qu'ici sur la toile. Et le mot de passe. Rigole, tant que tu as une bouche. Moi en attendant, je me gausse.
Lundi 16 mars 2009 à 21:20
Et ça, j'le vis mal. Le sucre au yahourt. Tu m'manques bébé'ion, ouais, tu m'manques. Patti Smith et son You belong to me. Si tu savais Chérie. Alors, désolée, j'arrive plus à rester zen. C'est le brouillard. Les rides qui s'enchainent. Je masque. Je ne masque plus. Plus envie de rire, plus d'espoir. Quoi, bah ouais, j'ai plus rien. Rien à dire, rien à exprimer, juste taper, se vider, passer sous un métro. Arrache moi le coeur avec une corde.
Mais j'ai BESOIN de toi, tu comprends pas. Crier, juste crier hurler, dire de la merde. Partir, se casser loin de là. Loin de ce putain de zoo ambulant. Marre de faire semblant, de sourire comme une conne, de dire des conneries. Vous y avez cru, ne serait-ce qu'une seconde ? Mais bordel, enfermez moi dans un hôpital psy ! Je comprends que dalle. Et je n'ai plus envie de rien. Ecouter cette merde ambiante, ces chamailleries simiesques. Ces oeillades incompréhensibles.
Oui, on est toujours tout seul dans la vie. Tout seul dans sa tête, dans son putain de corps. La seule chose qui me rassure, c'est que chaque jour nous rapproche de la fin. C'est une chose positive non-négligeable. Par contre, si y'a un volontaire, tu peux utiliser ton sniper. J'habite pas loin.
T'as pas une clope ? Du bédo ? Une cuite toute seule, ce serait pathétique. Mais vous savez, je suis pathétique. Et j'ai encore ouffer comme une vache aujourd'hui. Destroy me. I miss you. Si vous avez un remède contre les larmes., je suis preneuse. Si vous avez du temps, je vous embauche à titre gratuit pour faire tous mes projets en retard. Moi aussi. C'est cela.
Mercredi 11 mars 2009 à 22:27
I failed. Mon paquet de clopes n'aura duré que jusqu'à demain. L'une sur l'autre. Alors je fume. J'ai 10h pour faire 30 planches et 5 collages.
L'allumette électronique décapite une oreille sulfurisée.
Encouragements. Et saloperie en prévision. Ca t'étonne ? Entends mon appel. A tarte. Grosse vache en mini-jupe. Jamais, si je ne dissolue pas, la crasse ambiante, elle ne m'aimera plus, dans de beaux rêves idylliques et foireux. Pronto.
Lundi 9 mars 2009 à 23:03
Don't leave me now en fond musical. En vrai, c'est fou. Peut-être le sein. Plo 1. Or not. I'll see. Vide, creuse, grosse, chiante, impatiente, insatisfaite. Je vous encule comme de gros rats. J'ai pas envie d'aller à l'école, j'ai pas envie de devoir bosser, et ec n'est pas en me branlant la nouille devant des photos de Victoria Beckam et son tatouage sympathique que j'avancerai. Je suis définitivement ujne petite conne qui vous emmerde. Qui mate des ano en pensant qu'un jour, elle sera une rock star.
Pourquoi tant de haine ? Parce que, bande de moules. J'en ai marre de jouer, marre de casser, marre de faire semblanet d'être gentille, marre d'être méchante, marre de leur parler à tous autant qu'ils sont. Marre de faire dans la compassion, marre de rester à regarder tout ça. A quand la révolution bordel. J'en ai MARRE, MARRE MARRE. Do you understand. Putain d'injustice de mes deux. Si j'étais un bouquin, je serai vierge, juste pour vous faire chier. Ou mal imprimé. Marre de toutes ces différences. L'humain est à exterminer.
Ouais, la gamine vous tape sa petite crise d'ado. J'ai pas envie de faire la chouille demain. J'ai juste envie de me foutre une grosse défonce, toute seule, ou loin de là. Aller en Chine tiens. Ou en Somalie, c'est hipe, non ? Ouais, j'dis d'la merde. Et puis ? Ca va vous empêcher de dormir ? Faites pas chier plus que ça, s'il vous plait. Je ne demande qu'une peu de répit. Me tirer de là, être transparenet et me foutre une balle entre les deux yeux, l'espace d'un moment. Histoire de ne pas penser, de ne pas réfléchir.
Genre je suis lunatique. OUI. NON NON NON NON WIZZ WIZZ WIZZ. Ca ne sert à RIEN. Jouons aux cons, j'excelle dans cet art-là. Enfin un endroit où. M'appelle plus jamais comme ça Connard, c'est tes couilles qui sont en jeu. Allez, fucking bubble, parce que les cons vainqueront et que j'ai plus DU TOUT envie de lutter contre quoi que soi. Bernard, c'est moi. BV, je t'aime. Je kiffe mes chiottes, parce que ca te rape. Dis, tu m'éffrittes les bras avec un économe ? Ca me manque, vivement la rame. Ouais, vivement la rame. Chéri, come back, ca va plus sans toi. Tu l'entendrais ? Y'a pas de solutions aux équations paranormales ce soir. Alors, reste plus qu'à enterrer le chien et sortir la puce électronique. Branlez vous la cervelle tant que vous le pouvez. Moi je jette les ponges. Le jour, où, alors oui, je.
C'était pourtant simple. Pas la peine d'aller plus loin, demain, ils me feront chier, je devrais leur répeter de la merde, supporter le Moij et faire bonne figure. Je me disais bien que c'était louche. J'ai des soucis au cervelet, respectez le silence approprié. MOUAHAHAH, ouais je me gausse. Suicidons nous TOUS, c'est la meilleure solution. Exterminons nous. Au moins, l'homme aura fait quelque chose de bien dans son évolution. FUCK.
Samedi 7 mars 2009 à 12:23
La conseil de classe approche. Ma moyenne restera à 12. Je n'aurai sûrement pas les félicitations. J'aurais sûrement l'avis favorable pour aller en BTS com visu. Peut-être Très Favorable. Je l'espère. Je remplace Camille en tant que déléguée.
Bref, je stagne. En ce moment, j'ai envie de tout lâcher. Je sais que je peux tenir. Je sais que ça m'en coutera psychologiquement. Qu'il faut que j'assure. Je ne suis pas satisfaite. Je m'en fous de faire partie des meilleurs. Ca ne change rien au fait que taffer des nuits et des jours pour tout devoir recommencer, ça troue le cul. Je me sens stagner comme si je ne taffer pas. J'ai des notes qui se tiennent alors que dans les matière d'arts A je fous pas grand chose. A part en Communication Visuelle, bien-sûr. Mais je ne suis pas satisfaite, grosse feignasse. Je ne vois pas de progression dans mon dessin. J'ai l'impression de vraiment être bof. Je ne suis pas satisfaite.
C'est dans des moments comme ça que j'ai envie de tout lâcher. Je sais ce qu'elle veut en EP. J'ai compris, mais j'ai passé ma nuit à m'éclater comme une folle, à mettre au point un projet de fou sur le sang pour m'entendre dire : "mais plastiquement, on ne comprend pas !" Bref, il aurait fallu que je reste sur la première idée, plus simple, moins contemporaine. Plus terre-à-terre. L'envolée lyrique, c'était pas fun. Bref, en deux jours, je suis tombée. Je me reprends en taffant ce week-end. Je suis motivée, je sais ce que je veux et j'aurai les félicitations au troisième trimestre.
Puis. MAIS PAAAARLE ! Parle bordel ! Ca m'énerve le silence. L'impression d'être seule, de ne pas partager la vie à deux alors que. C'est chiant. Etre tendre, mimi, attentionné et tout. Mais y'a des moments où j'ai vraiment BESOIN de quelqu'un sui soit là. Qui me rassure. Alors ça m'a blasée encore plus. Je n'ai pas envie d'etre rigolote. On est toujours tout seul dans la vie.
Notre nouveau prof de français est ouf.
Bref. Du taf encore pour ce week-end. C'est le bordel dans ma tête. Me sens grosse et moche. Faut se reprendre. Le jus de banane-pêche nous sauvera.
Mardi 3 mars 2009 à 0:21
Je reviens. Attends une minute. Les cours me rendent lunatique. Je suis lunatique. Impatiente et possessive. Je susi heureuse de lire ses messages. Même par Facebook. Comme envie de lui dire : CherryGirl, ma si-Rennes, marions-nous ! Faisons le tour du monde avec nos guitares à jouer du Guns, du Crucufied Barbara et du Téléphone sur le même set. Avec un peu de Sonata Arctica si on a les doigts. Au pire, on s'entraine. Je l'ai retrouvée. e t'avoue Poupée, je suis une putain de fan et ça me fait grave plaisir, notre dépendance. Parce qu'au final, même avec le temps, rien ne changera. Magie, tiens.
Je suis niaise de penser à Elle et d'y penser si fort. Ca me ferait plaisir de te revoir, juste histoire de se prendr une cuite et délirer en mini-jupe à comparer nos bourrelets imaginaires. Imaginaires. Disparutes. Nous serons des reines. Parce sur scène. Parce que tout ça. Ca se passe de mots au final.
Je me remotive. J'ai perdu ma perspective dans un coin de l'infiniment petit. C'est con, hein la globule ? Mais 20 croquis et une maquette, c'est faisable d'ici 8h. Et les 19 autres... Oui, c'est faisable aussi. Il suffit d'y croire non ?
Je m'y remets, faut que j'assure. Surtout que je les aurai en face de moi. Don't be afraid Poupée, we'll be.
Mardi 24 février 2009 à 14:53
La règle de ces vacances était simple : taffer. A tort et à travers. Donc Beaubourg, le Palais de Tokyo, le Mussée d'Art Moderne. Il reste Orsay, le Louvre, et l'expostion de David Lachapelle. Programme planifié surchargé. Bref. Je n'ai plus la rage de m'exprimer ici. Tout va bien. Sauf des questions ambivalentes et récurrentes. Je ne me pose plus de questions sur mon poids ou quoi. Tout vient à qui sait attendre. Vie équilibrée, mesurée. C'est peut-être moins drôle que d'être toujours trop ou pas assez. Mais ça me convient. De la paisibilité, des questions saines, raisonnées. Au moins, je ne stagne pas à faire des conneries. Voin est un ange. Des soirée vin blanc et taff à déconner pour ne commencer à bosser qu'à 1h du mat jusqu'à 6h. Mater L word en se posant la question fatidique. Voir son corps devenir lentement ce qu'il doit redevenir. J'ai acheté une carte wifi pour la tour que m'a offerte Voin. Mais ça ne fonctionne pas. Le wifi du voisin n'est pas assez fort. Et la carte grahique aussi. Peut-être. Bref. Je taffe et j'aime. Katherine Moenning, c'est une bonnasse. Hum. Lets go to work. See you.
Advanced Photoshop devient Advanced Creation. Ok ?
Dimanche 15 février 2009 à 14:17
Presque huit. Bref. Pas morte, juste un ordi de planté un, et puis à défaut du taf encore et toujours. Alors toujours à fond les ballons. Et ouais, mon kiff astral, toujours.
Je ne suis pas morte et je pense à Elle.
Mardi 3 février 2009 à 19:40
Soirée entre moi et moi. 7 désistements : trop de taf, des copains pas à l'heure, puis trop fatigués. Pas grave, j'avais même pas nettoyé. Puis finalement non M., je t'en boufferai pas une seule de tes foutues crèpes. Je te les ramène demain, sans souci, avec le nutella. Puis ouais, je te l'offre le nutella, rien que d'en parler, ca me ferait gerber. Alors un coup de choc'cho au café. Puis je vais arrêter d'y aller, ou au moins de consommer. Je ne peux pas suivre ce rythme.
Bref, aujourd'hui c'est simple. Parlez-moi, mais juste pour me demander des trucs :
"Hey, c'est combien de temps par action dans l'intro ?"
"Dis moi, ton père veut toujours pas que tu te mettes en colocation ?"
Bon, mon oral de BTS, ça fait 6 mois qu'il est passé. Et j'ai tout zappé. La communication des entreprises, c'est de la grosse daube en boite alors le reset s'est imposé de lui-même. Et pour la coloc, c'est moi qui veux pas : j'ai un salon aménagé en atelier, et je m'y suis bien habituée. Voilà. Et en fait, je vous emmerde.
Je vais me rouler un pet et ça ira bien pour faire l'EP - assemblage des tissus, et puis accordéon pour les photos. Ah et puis faut que je fasse la série "masque" pour le carnet de recherche et la couleur. Le design de prod, je me torche avec, ras le bol de ce putain de pique-nique. Puis en CV, la prof a validé mon projet. Plus qu'à le réaliser. Mouarf, je me touche.
Sinon, 3 séries en EP, 6 projets en Com Visu, des projets de Mode, et un nu, un autoportrait et un drapé qui seront affichés pour les portes ouvertes. Alors ouais, je me la pête haut et fort dans ma tête. En plus, un 16,5 en CV, la classe. Faut que je reste au 15 de moyenne ici, je serai assurée de passer. Même si c'est déjà tout vu. Bref, j'me surkiffe astralement. Et j'emmerde ma solitude.
Un jour, des profs diront : faîtes un exposé sur "Delph Sidaléane". Un jour, je serai une grande graphiste, malgré ma taille. Et je rigolerai bien.
Jeudi 29 janvier 2009 à 19:09
+
Anglais : rendre les commentaires de textes.
Mode : continuer le sujet.
Espace : développer l'idée et modifier les coins.
+
Communication : rendre la planche sur les fruits.
Produit : rendre le dossier pique-nique.
Maths : devoir sur les équations du premier et second degré.
+
Couleur : avoir fini les huit toiles.
DA : rapporter les documents nécessaires à l'avancé du story board.
Anglais : préparer une seynette de cinq minutes à jouer en cours.
+
EP : rendre les grands formats et le carnet de recherches.
Du taf plus que de temps pour le faire. Le week-end sera absolument très chargé. Pas de repis.
Et puis... Puisque c'est ça... Que le silence vaut tous les murmures. Et bien, comme sur l'album du même nom, SILENCE.
"Don't worry, be happy. Salut tout le monde. "
"Jolie conclusion, merci."
Mercredi 28 janvier 2009 à 0:12
Cinquième fois. Un peu trashounette. Je fais une fixette sur les dents et les touches de mon clavier sont pitoyables. "Phinou, t'es un super canon ! "
Il faudra se remettre aux figures de style. Le fractionnement des phrases est incompréhensible. Désolée ou pas. Plus de merde dans le paquet de tabac. Ca sent le réinvestissement proche. Ou pas. Les chiffres sont maudis. Et moi encore plus. Quelle cruauté.
Le 24 février, soirée open bar chez les goulous. Invitation VIP. Lorenzo et Sylvain, à connaître, à découvrir. Et la C qui flottera, baptème de l'air. Faut que j'apprenne à mettre la bouche en coeur, pour la classe internationale. Puis voir. Camionner. Ne pas faire le coiffeur et les frisettes s'installent.
Interros d'ATC et de français ou la récurrence. Alors s'y mettre comme on peut. Arrache moi les viscères, j'aurai l'air mince. Et tranche l'arrière. Pas de si avec les ré, il faudra lui répéter encore et encore. Many angels.
Un week-end à Tours et les larmes qui reviennent encore. Crise d'expression. Alors Laurence G. prof de mode en pleine compréhension. Un laché de ballons ou brûler un cierge, parce que la conscience me court après. Ou un autre symbole, on l'aurait appelé Truc. Ou Chose. Mais ce ne sont pas des prénoms courants. Pas en marche, se reprendre et se consacrer au travail, concentration extrème et tester, s'investir. Je comtemple les cernes, les cercles et m'interroge. Est-ce si difficile ? C'est une aide au sommeil.
Je ne craquerai pas. Parce que je vaux mieux que ça. Encore deux ans et demi à fond. Puis plus tard, la même. Le solo au clavier est plutot ouf. Ca donne envie. Une sonateau clair de lune fraîchement et franchement interprétée. Je voudrais reprendre la musique, ou faire l'art martial. Les yeux troubles. Je divague l'extrème, savoure l'amitié et la complicité. Et ne pas se savoir seule. Quoi qu'il arrive. Même si on est toujours seul face à son miroir, c'est une chose d'assurée. La couleur de la pluie et l'odeur du soleil. La brulûre si souple, ravivant les flammes.
Je retourne à Tours samedi. Voir le 'ion. Pour en profiter réellement. Nous savoir ensemble et partager l'instant, les retrouvailles. Si ce n'est un beau moment, que serait-ce. Ou bien. Bien.
Le menton. Menteur. Mater. Or, un pas est un pas Il y aura toujours un bouc émissaire, tant que la tête change et que les boutons s'actionnent. Les mots commencent à sortir, pour qu'on s'améliorent socialement. Et en apprendre sur soi. Ouvrons les oreilles, les yeux et l'esprit. Ce qui compte au final, ce n'est que tout ça, dans son immense complexité, mais si passionante. Voyeur averti de sa propre vie ou engagé dans l'évolutiion. Ne stagnons pas et au progrès. Je sais ce que je suis. Je sais ce que je ne suis pas. Et comment ils me voient, comment tu me vois, comment on se voit, et bien... Faudra m'en dire un peu plus. Que je saisisse et agisse. Sérieusement, il le faut. Merci mes inconnus d'amis. Camarade. (Je veux un tee-shirt des Sex Pistols le jaune pochette Never Mind The Bollock. Euroshima, vos slogans font effet. Avorter, c'est résister sur la poitrine et voir leur gueule en le voyant, ce serait drôle. Piqure de rappel. "Le salaire, ce n'est que l'esclavage prolongé", Chateaubriand.
Hors-la -vie.
Un sexe-un-cerveau-deux-raisons-de-se-suicider.
La vie n'est pas désespérante, elle est ridicule.
Le-pouvoir-d'achat-c'est-choisir-ses-chaines.
Choisis-tes-chaines-la-télé-commande.
Aussi fataliste et pessimiste, j'ai pas trouvé. Mais outre le pathétique, et oui, c'est drôle, comique. Alors rions. Parce que j'ai la pêche. Malgré le manque de repos. Y remédier tout de suite.
Jeudi 22 janvier 2009 à 22:22
Ci-gît un cliché morbide de gros thon cellophanant un de ses congénères dégénérés. AMEN.
Préparation de Sylvette en homme cellophane et
ambiance rouge par les filtres sur les lampes.
ambiance rouge par les filtres sur les lampes.
To bi or not to bi. Goulou or not goulou ? Les Jackasses et les 3W. Se faire draguer par des Mamans. La mission suprême serait de faire rencontrer une Maman à la Mienne. Les hommes sont des salauds ou des couilles molles. Même si c'est pas systématique. Je revois Gros samedi sûrement. Grosse race de prévue. Parce que je ne bois jamais. Alors autant se faire plaisir. J'ai gardé de quoi fumer un tout petit peu, de quoi m'envoler. Bref, envie d'Une. Pas quoi faire. Se laisser tenter à draguer une diablotine ou rester sage et responsable. Et ne pas défaire ce petit couple modèle. Je sais, j'ai le don de tout gâcher. Mais à 21 ans, si je ne cède pas à mes envies et mes désirs, quand est-ce que je le ferai. Puis une fille, ce n'est pas tromper. Ce n'est pas une bite à ce que je sache ? C'est le brouhaha dans la tête et je deviens fructivore. C'est du n'importe quoi. Mais il faut résister. Ne pas grossir, rester comme une conne qui s'engraisse.
Je dois faire mon deuxième thème en EP. Les silhouettes des morts sur la route avec des contours cousus à la machine et les fils pendants comme des morts. C'est le bordel et je crève d'envie de fumer. Mais j'ai l'EP et la couleur à faire. To vomit or not ? Une falafel dans le meilleur falafel du monde. Puis Les Etages, s'y installer et parler. Avec Cyrielle, la tactile. Son mimi petit couple et son côté protecteur. C'est assez marrant de se voir toutes les trois. S'y croire comme au Grand Max et la nostalgie des bédos du lycée fumés allégrement devant un verre d'absinthe ou un punch délicieux. Puis les réformes anti-fumeurs. La même ambiance, pas prise de tête.
Ne plus jouer en groupe me manque plus qu'il n'y parait, ne vous y trompez pas. Je suis d'humeur joyeuse ce soir. Un bédo et du taf. Il faut que je boucle tout cette nuit. Tant pis pour le modèle vivant de demain. Je le baclerai ou me shooterai au guarana, à la caféine et à la vitamine C. Au pire, je prendrai un peu de codéine avec un café serré. Si c'est nécessaire. Un week-end sans voir ma SuriAlissa, ça va être long. H est persuadé d'une relation sérieuse non assumée entre nous. MOUAHAH, quelle crédulité. Ah, Alissa !
Et puis je vois le Coin dans moins de 24 heures. Ca va faire du bien ça... So good.... Héhé, je suis lunatique mais bon. Je rigole pas mal. La drapé du dessin aca aujourd'hui. Pas trop mal et grande hésitation entre les deux. Les deux sont donc chouettes et j'en suis fière. Ca fiat plais. Au moins quelquechose que je ne loupe pas dans ma vie : ma scolarité. Et finalement, ces amitiés tissées avec des inconnus de la classe. Qui l'aurait crû ? Surprise pour tout le monde. Nous somme des unijambistes peut-être... Mais nous sommes tous des béquilles. Et la fusion des talents est supérieures à leur simple addition. Alors, en silence toujours, je jouis de ces moments intenses, ces complicités sympathiques et de ces sourires francs et lachés. Si moi je ne m'aime pas forcément. Et encore, juste quand j'y pense, et ça se fait de plus en plus rare. Je peux affirmer, que JE NOUS AIME. Les Suris. Et les autres. Ce week-end va me réveiller. Si vous saviez comme j'aime ça....
Jeudi 22 janvier 2009 à 12:01
A quoi cela servirait-il que je vous dise ce qu'il se passe en moi ? Le changement m'est difficile. Je suis in et out. Je suis tout et rien. Je suis ce que je voulais être et ce que je n'aime pas être. Finalement, tout est prétexte à se casser la gueule. J'ai l'air fort. Genre la fille optimiste. Le blues Condé, ils ont dit. Mais que dalle, Messieurs Dames. Je change, mais vous ne voyez pas. Je suis en manque du 'ion. Je suis en manque de moi, de motivation, d'entrain, de joie. Ca te lourde ce coté taciturne, je sais. Je ne suis pas une fille drôle. Je me sens seule. Différente, complètement à côté, complètement spectatrice de moi-même.
Qu'est-ce que je fous là ? Vers quoi je me destine ? Même pendant nos soirées mystiques, j'a l'impression d'être une tâche. La gueuse qui empeste. La grosse vache lourdingue. Aucune personnalité, terre-à-terre. Et incroyablement plate et conne. Je vous emmerde. Je ne vous demande pas de croire que j'ai des qualités. Je demande que dalle à personne et les compliments bidons, je me torche avec. Et non Bat, tu n'es pas le centre du monde et surtout, je n'ai pas une allure de punk. Parce que je mets des docs, je serai une punkette ? Mais tu rêves Coco ! Range tes idées de merde et tes préjugés à la con. J'ai envie d'être seule. Qu'on me laisse tranquille. Peinard. Je n'existe pas. Je veux disparaître. T'aurais pas une forule magique ?
Lunatique, certes. Mais la fatigue ennivre. La peur de mal faire, de l'image et tout. Vous ne vous rendez pas compte. Je suis retombée dans le cercle de merde. Je ne eux plus vivre sans bédo et je n'ai plus de thunes. Pas d'endormissement le soir, sans bedav. Pas de transplanage. Je n'assume pas et fait semblant. Je ne ressemble à rien. Oui, je, je, je, je. Que voulez-vous. Je ne suis pas une fille fréquentable. Je suis la petite grosse. Et je leur en veux d'être belles et minces. Si vous saviez comme je suis insignifiante. Alors oui, c'est moi qui te connait le mieux. C'est toi qui me connait le mieux. Mais mes silences me rendent les choses faciles. J'aimerai ne plus jamais parler. Ou si futilement, si impersonnellement. Je suis conne. Et j'ai peur des psychoses blanches. Peur de moi-même à un point inimaginable. Et je sais que si je mourrai, personne, ou presque, ne s'en rendrait compte.
J'ai quand même passé une bonne soirée mardi. Transformer la pièce principal de l'appart en studio photo et cellophaner le pauvre Sy. Puis la première séries à faire les cons, Les 250 photos. Et le plâtre qui achève. Alors jouer avec le cutter et se couper en même temps que la matière qui te fait souffrir. Me suis sentie grosse et pas à ma place dans ce monde. Le plâtre révèle bien des choses. Et voir ces corps si bien foutus. Ca me fait badder. Bref, ce fut quand même mémorable et les mots n'ont pas de sens. Dans la publicité. Les stickers, les sado masi et Ken Marcus. Salut c'est Alf, Tu n'es plus un chat, tu es une madeleine. Bref. Moi je suis un gros thon. Et j'assume pas, mais on s'en fout et ça serait stupide de la dire. Alors je vais assurer en cours et tant pis pour le temps. Fuck and brouik. Je m'aime.
Photos : trois de notre série "Essai" la belle AlisSuri en blanc (!!), le grand Sylvette, et le truc qui me sert de corps.
Dimanche 18 janvier 2009 à 13:57
Double Je. Thème n°1.
C'est fou comme les gens ont peur des mots. Le contre-coup de "ce qu'il t'est arrivé". Mouahaha, avoir peur des mots ne change rien à leur sens. Suggérer une idée est parfois pire. A bas les euphémismes, soyons fort face aux mots, bordel !
IVG, attouchements sexuels, adultère et tout. Mais c'est quoi votre problème, bande de cons ? Vous croyez que j'ai peur des mots !! Mais changez d'idées. IVG IVG IVG, foetus, avortement. Non, ces mots ne sont pas tabous. Le passé est derrière et le contre-coup oui, et bien j'y peux rien. Je chiale sans raison. Et c'est tout. C'est le contre-coup de ça et le sujet de merde d'Expression Plastique : Double Je. Exprimez votre troubles, vos traumatismes, gniark. Et ma mains dans ta gueule ? Et puis quoi, toute technique mais non ça va jamais ? M'en fous. J'ai validé un thème, qui est tout sauf moi, mais je ris. Quoique si, c'est moi. Mais AHAHA. Alors oui, depuis deux jours, je chiale sans raison. Les souvenirs remontent, amères. Puis le corps exprime son manque de foetus. Je t'emmerde, corps. Tu fonds et c'est tout ce que je te demande. Consomme les graisses et tais-toi. Avec la fatigue et la pression que je me fous. Et puis cette remise ne question de la sexualité. J'ai envie d'une fille. Oui, j'ai envie. Juste pour baiser. Pour se caresser, pour qu'on s'aime le temps d'une nuit. Voilà. Tu sais tout. Bah pourquoi tu me regardes plus dans les yeux ? J'imagine trop la scène.
Alors tout ce chamboulement, oui ça me fait pêter un câble sérieusement. Mais je ne me voir pas vous dire, les copains : mon subconscient se rebelle : entre les attouchements qui font que ma peau pêle, que j'ai froid dans le dos, que j'ai tué un truc même pas conscient d'être vivant, que je suis bi, que je suis anorexique-boulimique oui, mais pas guérie tout à fait et que j'ai peur de pas passer en BTS. Oui, j'ai peur de foirer mon année. Mais OUI, je SAIS que je fais partie des trois premiers de la promo. Et puis ? Ca veut pas dire que je peux pas me foirer. Vaut pas se reposer sur ses lauriers et je suis pas comme Bat le chouchou des profs. Moi j'ai du mérite. Un minimum, je le sais. Je taffe, je suis perfectionniste et e vous emmerde bien profond. J'aime juste le boulot bien fait. Enfin bon, on s'en fout de tout ça. Ca va mieux un fois qu'on sait ce qu'on a.
Pour le deuxième thème d'EP, je pense me mouler les seins, les deux mains, une oreille, le visage, un pied, les hanches et sur le moulage je mettrai des cure-dents, du barbelé, grillage, circuits imprimés et tout le bazar. Je ferai un truc glauque comme elle aime. Mouahaha. Toute façon, m'en fous qu'on voit mon corps, même en plâtre, j'ai retrouvé un peu de ma normalité. Je ne suis plus seulement un gros dindon. En fait, j'me voile la face. La sculpture, c'est le moyen de ne pas avoir à faire de photo. Sinon je ferai un truc trash genre performance : me faire saigner ou un truc qui pourra grave les géner tous. HAAH. Moi j'suis con moi. Faut que je trouve des idées. Et oui, je suis une fille fière de ses conneries.
En attendant, je n'ai toujours pas fait mes 30 modèles de modes dont 15 créa et 15 de Vivienne Westwood, ni ma grotte de maquette que je pense faire en pâte a sel mais que ca va foirer avec les 2 ou 3 vues en perspective que ça va être chiant à faire, ni la couleur selon Monory où je vais perdre 10 points pour le retard. HAHA, mais ça va être rigolo aussi.
Bref. J'ai des castors sur la planche à dessin. Ciao les amis et en route vers de nouvelles z'aventures.
Samedi 17 janvier 2009 à 1:39
Drapé réalisé en 4h ou presque de cours de dessin académique.
A fleur de peau. Pête un câble, je m'auto-stresse beaucoup trop pour les cours. A bout. Puis la baisse des entrées alimentaires, les courtes de nuits. Au bout de mes limites physiques. Puis la venue quotidienne de la fumée. Encore un ce soir. Finalement pas de comptage pour ça. Ca ferait trop. Le goût du tabac à la fin du stick m'est particulièrement désagréable. J'aime quand ma tête n'est plus apte à comprendre. Que tout s'emmèle suffisamment pour que je n'ai plus à faire les liens. Une toile compacte de pensées avec une trame d'idées différentes, d'étâts totalement opposés. Et c'est la confrontation. Tout est dérangé, le bon comme le mauvais, mélangé, avec son contraire. Voilà ce qui m'y colle. Get high. Partir dans l'univers inconnu. Le brouillard. Alors laisser les mots venir comme ils peuvent.
En cours pleuvent les sécrétions lacrymales. A un instant près, tout est chamboulé dans l'esprit et c'est la décadence. Alors, ne pas aller fort ou bien, ou tout autre chose, m'est totalement indifférent. J'ai eu hier le calin de ma Maman. "Ca va pas fort en ce moment, j'ai l'blues." C'est le début de l'année. La chaleur et la compréhension. Dans l'ambiance Condé, j'ai la bonne humeur. Une certaine satisfaction. Un sentiment rassurant de ne pas perdre de temps et d'avancer. Mais cette période. Est-ce l'hiver, le froid, les vacances, une prise de conscience ? Tout se suit, tout s'enchaine et se déchaine. Un rien devient un tout. Cette histoire de secret, qui suis-je, qu'est ce que je veux. Je me sens hésitante et démotivée. Affreusement terre-à-terre et cartésienne. Je suis perdue. Cocoonée par l'Art, descendue par ma vision des relations humaines. Une classe géniale. Et se sentir si différente, comme incompréhensible. A quoi cela servirait que vous sachiez ? Les regards en biais. Comme la survivante de sa conscience devant l'assassinat...
Le foetus. Un autre thème d'EP. La destruction. De soi. De lui, de il, de nous, de vous. De tous. J'ai peur des psychoses blanches. Pouvoir avoir la pulsion suicidaire de sauter sous la rame. Je n'arrive pas à exprimer mon insupportabilité envers moi-même. Je n'accepte plus rien. Ce corps destructeur. Destructuré. Je me perds. Me et vous demande. You don't know me. Quelle serait ? Je ne sais plus. Le tuer et moi avec. Trois lettres. Et je vous emmerde. La rage et la colère. J'en n'avais pas assez ? Ma respiration se saccade. Ni assez de mots, assez d'oreilles entendantes. Vous ne comprenez pas ? Non ? La façade s'estompe, le masque s'éclaircit, la véritable nature revient. Mais quelle est-elle ? Cet état sournois et dépressif ou l'optimisme rassurant ? J'aimerais croire que la seconde proposition l'emporte. Je ne sais. Ne suis rien. Pas, plus. Ou quoi ou qu'est-ce ? Se passer ? Rien. Je ne retrouve plus ma forme initiale. La grosse fille enceinte parmi un tas de nanas bien foutues.
Etioler trop. Les fantasmes, pour les rêveurs. I have a dream. Le charisme et la personnalité. Retranscrire. Renverser et imaginer. J'ai besoin du 'ion ou d'autres corazoniens. A côté de la plaque. Psy-analyse-de-l'oeuvre, l'histoire. Ris, tant que tu peux. Les filles ont quand même des drôles de modes de réflexion. Les sentiments bizarres et les réactions en chaîne. Ne pas saisir les nuances n'est pas bon. Il faudra y songer. Vers où je vais. Bi ou quoi ?
Je ne sais plus de quoi je disais. Les yeux peinent et la tête aussi. So closed. Le temps est venu. Il fait drôlement sombre. Pas rose. Rouge. Rony Horm, Kiki Smith. L'inspiration du sujet. La vue se trouble. Les mains tremblent. Des vagues qui remuent le crâne et retrournent le cerveau. L'effet escompté et les sysnapses en retard. Emission, transmission et réception mal assurées. C'est dire. Détestez-moi.