sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Jeudi 22 janvier 2009 à 22:22


Ci-gît un cliché morbide de gros thon cellophanant un de ses congénères dégénérés. AMEN.
Préparation de Sylvette en homme cellophane et
ambiance rouge par les filtres sur les lampes.



To bi or not to bi. Goulou or not goulou ? Les Jackasses et les 3W. Se faire draguer par des Mamans. La mission suprême serait de faire rencontrer une Maman à la Mienne. Les hommes sont des salauds ou des couilles molles. Même si c'est pas systématique. Je revois Gros samedi sûrement. Grosse race de prévue. Parce que je ne bois jamais. Alors autant se faire plaisir. J'ai gardé de quoi fumer un tout petit peu, de quoi m'envoler. Bref, envie d'Une. Pas quoi faire. Se laisser tenter à draguer une diablotine ou rester sage et responsable. Et ne pas défaire ce petit couple modèle. Je sais, j'ai le don de tout gâcher. Mais à 21 ans, si je ne cède pas à mes envies et mes désirs, quand est-ce que je le ferai. Puis une fille, ce n'est pas tromper. Ce n'est pas une bite à ce que je sache ? C'est le brouhaha dans la tête et je deviens fructivore. C'est du n'importe quoi. Mais il faut résister. Ne pas grossir, rester comme une conne qui s'engraisse.

Je dois faire mon deuxième thème en EP. Les silhouettes des morts sur la route avec des contours  cousus à la machine et les fils pendants comme des morts. C'est le bordel et je crève d'envie de fumer. Mais j'ai l'EP et la couleur à faire. To vomit or not ? Une falafel dans le meilleur falafel du monde. Puis Les Etages, s'y installer et parler. Avec Cyrielle, la tactile. Son mimi petit couple et son côté protecteur. C'est assez marrant de se voir toutes les trois. S'y croire comme au Grand Max et la nostalgie des bédos du lycée fumés allégrement devant un verre d'absinthe ou un punch délicieux. Puis les réformes anti-fumeurs. La même ambiance, pas prise de tête.

Ne plus jouer en groupe me manque plus qu'il n'y parait, ne vous y trompez pas. Je suis d'humeur joyeuse ce soir. Un bédo et du taf. Il faut que je boucle tout cette nuit. Tant pis pour le modèle vivant de demain. Je le baclerai ou me shooterai au guarana, à la caféine et à la vitamine C. Au pire, je prendrai un peu de codéine avec un café serré. Si c'est nécessaire. Un week-end sans voir ma SuriAlissa, ça va être long. H est persuadé d'une relation sérieuse non assumée entre nous. MOUAHAH, quelle crédulité. Ah, Alissa !

Et puis je vois le Coin dans moins de 24 heures. Ca va faire du bien ça... So good.... Héhé, je suis lunatique mais bon. Je rigole pas mal. La drapé du dessin aca aujourd'hui. Pas trop mal et grande hésitation entre les deux. Les deux sont donc chouettes et j'en suis fière. Ca fiat plais. Au moins quelquechose que je ne loupe pas dans ma vie : ma scolarité. Et finalement, ces amitiés tissées avec des inconnus de la classe. Qui l'aurait crû ? Surprise pour tout le monde. Nous somme des unijambistes peut-être... Mais nous sommes tous des béquilles. Et la fusion des talents est supérieures à leur simple addition. Alors, en silence toujours, je jouis de ces moments intenses, ces complicités sympathiques et de ces sourires francs et lachés. Si moi je ne m'aime pas forcément. Et encore, juste quand j'y pense, et ça se fait de plus en plus rare. Je peux affirmer, que JE NOUS AIME. Les Suris. Et les autres. Ce week-end va me réveiller. Si vous saviez comme j'aime ça....



Jeudi 22 janvier 2009 à 12:01



http://sidvicious.cowblog.fr/images/Mythiquescrennsepia.jpgA quoi cela servirait-il que je vous dise ce qu'il se passe en moi ? Le changement m'est difficile. Je suis in et out. Je suis tout et rien. Je suis ce que je voulais être et ce que je n'aime pas être. Finalement, tout est prétexte à se casser la gueule. J'ai l'air fort. Genre la fille optimiste. Le blues Condé, ils ont dit. Mais que dalle, Messieurs Dames. Je change, mais vous ne voyez pas. Je suis en manque du 'ion. Je suis en manque de moi, de motivation, d'entrain, de joie. Ca te lourde ce coté taciturne, je sais. Je ne suis pas une fille drôle. Je me sens seule. Différente, complètement à côté, complètement spectatrice de moi-même.

Qu'est-ce que je fous là ? Vers quoi je me destine ? Même pendant nos soirées mystiques, j'a l'impression d'être une tâche. La gueuse qui empeste. La grosse vache lourdingue. Aucune personnalité, terre-à-terre. Et incroyablement plate et conne. Je vous emmerde. Je ne vous demande pas de croire que j'ai des qualités. Je demande que dalle à personne et les compliments bidons, je me torche avec. Et non Bat, tu n'es pas le centre du monde et surtout, je n'ai pas une allure de punk. Parce que je mets des docs, je serai une punkette ? Mais tu rêves Coco ! Range tes idées de merde et tes préjugés à la con. J'ai envie d'être seule. Qu'on me laisse tranquille. Peinard. Je n'existe pas. Je veux disparaître. T'aurais pas une forule magique ?


http://sidvicious.cowblog.fr/images/Photos014.jpg
Lunatique, certes. Mais la fatigue ennivre. La peur de mal faire, de l'image et tout. Vous ne vous rendez pas compte. Je suis retombée dans le cercle de merde. Je ne eux plus vivre sans bédo et je n'ai plus de thunes. Pas d'endormissement le soir, sans bedav. Pas de transplanage. Je n'assume pas et fait semblant. Je ne ressemble à rien. Oui, je, je, je, je. Que voulez-vous. Je ne suis pas une fille fréquentable. Je suis la petite grosse. Et je leur en veux d'être belles et minces. Si vous saviez comme je suis insignifiante. Alors oui, c'est moi qui te connait le mieux. C'est toi qui me connait le mieux. Mais mes silences me rendent les choses faciles. J'aimerai ne plus jamais parler. Ou si futilement, si impersonnellement. Je suis conne. Et j'ai peur des psychoses blanches. Peur de moi-même à un point inimaginable. Et je sais que si je mourrai, personne, ou presque, ne s'en rendrait compte.










http://sidvicious.cowblog.fr/images/SMNB.jpg
J'ai quand même passé une bonne soirée mardi. Transformer la pièce principal de l'appart en studio photo et cellophaner le pauvre Sy. Puis la première séries à faire les cons, Les 250 photos. Et le plâtre qui achève. Alors jouer avec le cutter et se couper en même temps que la matière qui te fait souffrir. Me suis sentie grosse et pas à ma place dans ce monde. Le plâtre révèle bien des choses. Et voir ces corps si bien foutus. Ca me fait badder. Bref, ce fut quand même mémorable et les mots n'ont pas de sens. Dans la publicité. Les stickers, les sado masi et Ken Marcus. Salut c'est Alf, Tu n'es plus un chat, tu es une madeleine. Bref. Moi je suis un gros thon. Et j'assume pas, mais on s'en fout et ça serait stupide de la dire. Alors je vais assurer en cours et tant pis pour le temps. Fuck and brouik. Je m'aime.




Photos : trois de notre série "Essai" la belle AlisSuri en blanc (!!), le grand Sylvette, et le truc qui me sert de corps.





Dimanche 18 janvier 2009 à 13:57



http://sidvicious.cowblog.fr/images/Doubleje-copie-2.jpgDouble Je. Thème n°1.



C'est fou comme les gens ont peur des mots. Le contre-coup de "ce qu'il t'est arrivé". Mouahaha, avoir peur des mots ne change rien à leur sens. Suggérer une idée est parfois pire. A bas les euphémismes, soyons fort face aux mots, bordel !
IVG, attouchements sexuels, adultère et tout. Mais c'est quoi votre problème, bande de cons ? Vous croyez que j'ai peur des mots !! Mais changez d'idées. IVG IVG IVG, foetus, avortement. Non, ces mots ne sont pas tabous. Le passé est derrière et le contre-coup oui, et bien j'y peux rien. Je chiale sans raison. Et c'est tout. C'est le contre-coup de ça et le sujet de merde d'Expression Plastique : Double Je. Exprimez votre troubles, vos traumatismes, gniark. Et ma mains dans ta gueule ? Et puis quoi, toute technique mais non ça va jamais ? M'en fous. J'ai validé un thème, qui est tout sauf moi, mais je ris. Quoique si, c'est moi. Mais AHAHA. Alors oui, depuis deux jours, je chiale sans raison. Les souvenirs remontent, amères. Puis le corps exprime son manque de foetus. Je t'emmerde, corps. Tu fonds et c'est tout ce que je te demande. Consomme les graisses et tais-toi. Avec la fatigue et la pression que je me fous. Et puis cette remise ne question de la sexualité. J'ai envie d'une fille. Oui, j'ai envie. Juste pour baiser. Pour se caresser, pour qu'on s'aime le temps d'une nuit. Voilà. Tu sais tout. Bah pourquoi tu me regardes plus dans les yeux ? J'imagine trop la scène.

Alors tout ce chamboulement, oui ça me fait pêter un câble sérieusement. Mais je ne me voir pas vous dire, les copains : mon subconscient se rebelle : entre les attouchements qui font que ma peau pêle, que j'ai froid dans le dos, que j'ai tué un truc même pas conscient d'être vivant, que je suis bi, que je suis anorexique-boulimique oui, mais pas guérie tout à fait et que j'ai peur de pas passer en BTS. Oui, j'ai peur de foirer mon année. Mais OUI, je SAIS que je fais partie des trois premiers de la promo. Et puis ? Ca veut pas dire que je peux pas me foirer. Vaut pas se reposer sur ses lauriers et je suis pas comme Bat le chouchou des profs. Moi j'ai du mérite. Un minimum, je le sais. Je taffe, je suis perfectionniste et e vous emmerde bien profond. J'aime juste le boulot bien fait. Enfin bon, on s'en fout de tout ça. Ca va mieux un fois qu'on sait ce qu'on a.

Pour le deuxième thème d'EP, je pense me mouler les seins, les deux mains, une oreille, le visage, un pied, les hanches et sur le moulage je mettrai des cure-dents, du barbelé, grillage, circuits imprimés et tout le bazar. Je ferai un truc glauque comme elle aime. Mouahaha. Toute façon, m'en fous qu'on voit mon corps, même en plâtre, j'ai retrouvé un peu de ma normalité. Je ne suis plus seulement un gros dindon. En fait, j'me voile la face. La sculpture, c'est le moyen de ne pas avoir à faire de photo. Sinon je ferai un truc trash genre performance : me faire saigner ou un truc qui pourra grave les géner tous. HAAH. Moi j'suis con moi. Faut que je trouve des idées. Et oui, je suis une fille fière de ses conneries.
En attendant, je n'ai toujours pas fait mes 30 modèles de modes dont 15 créa et 15 de Vivienne Westwood, ni ma grotte de maquette que je pense faire en pâte a sel mais que ca va foirer avec les 2 ou 3 vues en perspective que ça va être chiant à faire, ni la couleur selon Monory où je vais perdre 10 points pour le retard. HAHA, mais ça va être rigolo aussi.

Bref. J'ai des castors sur la planche à dessin. Ciao les amis et en route vers de nouvelles z'aventures.



Lundi 12 janvier 2009 à 23:47



Deuxième fois de l'année.
Regain de motivation et semaine calme pour ratrapper le temps perdu de la semaine dernière. Ce soir est une abomination. Mais j'assume. Je suis Zack et j'iame Aerith. C'est comme ça dans l'esprit d'un psychopathe. Tududududu. Fumuj and Mr Oizo. YO.



Jeudi 8 janvier 2009 à 10:49




Il neigeait des flocons de sang dans la baignoire de ma tête. Dans combien de foyers, la télé est-elle allumée à 20h30 ? La première de l'année, le quatrième. Alors ça part en travers, comme un chien sur des rails de chocolat. Viennois, il sera pelé vif. Dans la charette des lâches, nous errons. Ne pas. La démotivation. Stagner dans le cube de la facilité. Ca siffle dans mes oreilles, éteignez cet écran ! Il s'appellera Croquis. Comme le Retard, comme le temps qui passe et se perd. Dans les stations, les abandons, les psychédélies, les anomalies et confusions. Ne t'inquiète pas d'Elle, il ne restera que le minimum syndical. A partir de 50 faux-jetons. Tu peux pas gagner au casino avec des mecs pareils. Anguleuse et fragile. A peine prévisible, ce fût choisi. Le pavé tactile en grêve. Souriceau multicolore qui vient en renfort. Et c'est le cloîtrement qui en est la cause. Use and abused.

Illustre petit cafard. Le vieux fou chinois qui rigole et la mère qui hurle, les parois des murs sont minces. Pas comme. Le couple de jeunes vieux. La dépression du cours de l'érable et l'escale de l'esprit, dans un MUR ! Faire du nocif, du moche et du lait. Tu es chèvre, nous sommes des animaux. Alors résister à la pulsion évincée. Chanter. Dans ta tête. Je chante dans ta tête, ne l'entends-tu pas ? C'est son ami imaginaire, fantasme du tout et du rien. A pein imaginable encore. Encore que. Dans ses rêves bleus et rouge carmin, ouvrir les tissus et faire un nounours d'oeil. Tartan, pion. Le jongleur de blouses dans la cogitation. Il fait froid dans ce lit, la solitude m'étrangle. J'aime autant que je déteste. Pas, Turlututu. Tiens, des vestiges de souvenirs, des beaux, idylliques. Comme de la neige sous 40° à l'ombre. 16 septembre, la roue tourne. Des 6. Hinhin. As de Tours. Le décompte des minutes, la valse du temps. Je suis ailleurs.

Chope-les. "Play me hard", he said. HAHAHA.



Mardi 6 janvier 2009 à 7:06



Dérailler dès le matin. Il a crû que le jus d'orange était nécessaire à l'humeur. Le matérialisme du monde me tuera. Soyons tout nu et courons dans la neige. Je déteste ne pas finir ce que je commence, plus que 8 planches, c'était con. Le con, c'est toi, il aurait dit. Il me manque. Et le Smoun aussi. Parfois je me demande. Et puis. Heureusement AlisSuri. So grou du slip. J'ai du mal avec les trucs de la classe, éternels insatisfaits et je deviens terre-à-terre et cartésienne. Le Carpe Diem et la dédramatisation sont marié au je-m'en-foutisme. Prenez la vie du bon côté. Riez, sautez, dansez, chantez. Fiare la part des choses et s'en contenter. Ne se fier qu'à ses rêves et foncer dans le tas (de travail). Et Dieu sait que j'ai des castors on the planche à pain.

J'ai l'impression d'être à ma place, mais dans un zoo. Les gens crapahutent et je regarde en faisant de même. Nous sommes des animaux. Mes phrases sont à double tranchants, mais personne ne remarque. Mon esprit est en constant éclat de rire. Ce n'est pas du foutage de gueule. ILS me manquent. Je n'arrive plus à écrire, trop positive pour cela. C'est badant qu'il faille fumer pour. Et pour dormir. C'est une année de défonce cérébrale, parce que l'art, c'est excitant pour les synapses.

"Les longues conversations finissent toujours par parler de sodomie" Voilà. Les barrières des gens. Ou comment se pourrir la vie éternellement. Je sais pas si mon optimisme va tenir la route encore six mois avec des gens qui se lamentent sans cesse. Gnagnagna. Alors vive mes deux rayons de soleil. Puis Ma. positive et Bat. et Cam. sont plus plus. Alors ça, c'est feune. Une réelle cohésion de groupe pour la rentrée et de la motivation. Moi, c'est Chaise de Jardin, enchantée. Ils ont crû un instant que j'avais de la culture dans ma tête alors que nenni. Un jour, j'aurai la mémoires de Car. et je saurai tout sur tout. Un as de pique au Trivial Pursuit. Je deviens stupide et creuse avec le temps. Totalement inintéressante. Des envies de fumer. Les mots me manquent et la superficialité. Egocentrique. Psychologue des problèmes de coeur.

Je préfère dire des conneries. Jouer la fille que l'excitation des premières embrouilles m'amuse pas. Désolée Rikku, je ne suis pas une bonne amie. Ne pas dire ce que tu veux entendre, mais ce que tu veux entendre, je le sais. J'aimerai dire. L'amour est blasant. J'aime être décousue. Le cynisme, c'est si, nisme ? Une heure pour finir l'exposé sur Pierre Paulin. Que sais-je ? Je suis follement débile. Et j'assume. J'assume tout. Sauf le kebab. Le punk serait fière de moi. Et l'image, je m'en fous. Aimez ou haissez-moi, je ne vis que pour cet intérêt : se remplir la tête. Reboycotcotcotcodek : pas de Mc Do en 2009. Tu aimes les hot-dog ?



Jeudi 1er janvier 2009 à 23:58




Restau avec Voin, Carole et deux de ses collègues/amis : le Bouillon Racine, vieux de plus d'un siècle. Superbe bouillon d'oignons et miam le gratin dauphinois avec son rumsteack. Délice des papilles et tout. Le froid a gelé mes doigts. J'ai pris un tas de photos de Paris de nuit. Je devrais sortir plus souvent. Carole nous a offert un tour dans la grande roue. Vues sur le Louvre, la tour Eiffel, l'arc de triomphe, les champs... La place concorde éclairée par les DEL de monsieur Delanoé et les phares de toutes ces voitures. Un tapis de phares, tapis de fleur. Et la statue du grand palais. Mon nouvel appareil photo me donne du plaisir. Jouer au reporter, Tintin sans la mèche blonde, appareil en main, index à l'affût et tenter de maîtriser les fonctions de l'engin et surtout manuellement.
Et en rentrant, l'estomac qui fait des siennes. Surtout ne pas vomir. D'ailleurs, je ne vomis plus. Non, l'incident d'une pilulle qui visite les canalisations de mes chiottes, ça m'a coûté plus que de simples dégobillades. Ca m'a couté plein de kilos bien stockés. Comme les chiens avec les plis. Pareil. Mon ventre dont j'étais si fière is beurk. Ne focalisons pas. S, je focalise. Depuis une semaine, le bad. Comment je vais pouvoir redevenir normale ? C'est vraiment désagréable. Et la dermato :  le CeluM6 ou la liposucion... Tu crois quoi connasse ? Que j'ai suffisamment de graisse pour me faire aspirer ? J'ai déjà fait aspirer mon utérus pour y faire dégager le locataire, alors tu vas pas non plus déloger mes tissus en un coup de seringues anesthésiante ! Matons par le sport. Dès lundi. Et là, plus de pitié. Il faut que je me remette en condition. Pour l'aviron. Pour Voin. Pour pouvoir ré-enfiler un jogging ou un collant le moment venu. J'ai deux mois. Et trois semaines avan l'anniv de Chachou. En soit, je ne peux perdre que trois kilos. Deja ça.
Il ne faut pas céder à la pression. Ne pas vomir, c'est ok. Ne pas jeûner, même si je sais que j'en suis maintenant incapable. Retourner comme avant, à mes 500 calories quotidiennes maximum. C'est faisable. Avec 1h de sport. Et 3h de taf.
Il faut que je me prenne en main. Dès demain. Et le sport dès lundi. Plus le choix !! Je ne supporte plus mon corps. Je ne supporte plus le fait que je ne fasse que rester chez moi à jouer de la guitare sans rien apprendre ou glander sur le net. Ne pas donner de nouvelles à mes amis qui pourtant m'obnubilent. Et surtout en ce moment. J'ai parfois envie de crever ici et éteindre mon portable et le PC. J'ai parfois envie de me jeter sous un métro. J'ai parfois et souvent envie de me casser un an au Cambodge dans l'asso PURDE. Je crois qu'en ce moment, je pête grave un câble. Je crois qu'en ce moment, mes potes me manquent. Je crois qu'en ce moment, je culpabilise de n'avoir rien foutu dans mon taf. Je crois que je mérite tout ça. Je t'emmerde grognasse de conscience. C'est tout. Je me hais dans ces cas-là. Je me hais.
Bonne année si vous voulez. Et les autres aussi.



Lundi 29 décembre 2008 à 11:26




Coin n'était pas pris à Sup'Info à cause de sa lettre de motivation. D'autres trucs aussi.
La peau celullitée comme jamais vu. Un corps de 40 ans. L'élasticité en volée. Le corps d'un autruche. Je sais pas comment faire. Mange bien. Bien comme il faut. Mais trop pour perdre le trop. C'est vraiment blasant. Se reprendre. Possible ? Allons voir notre amie la cuve. Mauvaise habitude mais exception. Le bedo n'accompagne plus systématiquement mes soirées. On verra avec la solitude. BREF.



Lundi 15 décembre 2008 à 12:36




J'ai trouvé. Comment pomper sur. La connexion du voisin qui me la prête involontairement. Signal faible, mais efficace. Coin me donne goût à l'aviron. J'ai jamais osé aller sur l'eau par souci de confiance. Puis faire partie d'une équipe, c'est flippant. Ce que je veux, c'est juste retrouver l'énergie sportive qu'on avait avant. Quand je courrais, quand j'avais des résultats. Au fond, je sais que c'est les résultats que je cherche et que j'aurai du mal à trouver parce que l'aviron c'est technique. Et la technique, c'est pas mon truc. Bon, d'accord, faut pas partir sur ce principe-là. Moi je mets du temps à comprendre. Mais une fois que j'ai compris, c'est bon. Enfin pour les bolas, ça marche comme ça. Une fois que ma mtêt )a compris le mouvement, les bras le font sans trop avoir de mal. J'aimerai faire de l'aviron, pour qu'on ait un sujet de discussion en commun. Au moins un. Kaedrin  tant fini depuis belle lurette, les fils s'étiolent et je le sens. Je voudrai aussi me forger un beau corps et perdre tous ces klos accumulés. D'ailleurs. Point.
J'espère que je pourrai m'y inscrire en cours d'année. J'espère que je vais pouvoir partager ce truc et m'investir quelque part d'autre qu'en cours. Parce que les arts appliqués, ça peut monopoliser une vie. Mais ça peut aussi laisser un tantinet de place à autre chose. Et ne me dites pas le contraire. Je sais ce que j'avance, même si je passe ma vie là-dessus. Quoi que. Je glande pas mal aussi.
Bon, bonne nouvelle, je suis dans le top 2 de la classe. On est deux à avoir eux les encouragement du conseil de classe. Comme quoi, quandon veut, on peut. Et puis je ne sais pas encore, mais je suis pte major de classe. Ca serait cool. Enfin bon, mes efforts de soin et de perfectionnisme payent et j'en suis très heureuse. Bien que le bédos m'enlèvent des facultés. Je vais me calmer la dessus. Je ne controle plus. Le seul truc positif, c'est que ça me lance la gratte dans les mains et que ça ferme mon estomac.
Sinon, les Pépitos qu'ils achètent sont supr bon et j'ai 60 euros de tickets restau à épuiser avant le 31 janvier. Voilà. Mais la balance m'a tuée, je pèse la poids le plus lourd de toute mon histoire. Alors, marchons, en avant. Et reprenons nous. Ce n'est plus 5 kilos qu'il faut perdre. C'est 6 kilos minimum et 10 kilos maximum. Je ne peux peser plus de 44 kilos. C'est impossible. En marche. La machine est en.



Mercredi 3 décembre 2008 à 9:48




J'ai loupé Sonata Arctica, Epica, Finntroll. Alors que franchement, ce n'était pas des concerts à 40 euros la place... Les deux soirées de Metallica sont parties en 20 minutes et pas à moins de 60 euros...Je ne passerai pas à côté de Nightwish, avec ou sans Tarja, m'en fous. Puis Thuomas, c'est l'plus beau, alors le reste on s'en fout. HAHAA, je joue ma fan de bas quartiers, et j'aime le métal symphonique. Ma maman m'offre la place pour Noël. Elle devient fan.
J'ai découvert que finalement, les nanas de ma classe aiment ces filles aux voix d'or sur des mélodies saturées et des claviers qui s'envolent. Alors, un peu de pub pour Adrana, et toutes tombent sous ce charme. "Elle a quel âge, la fille ?" "Ah, Anne, elle a 20 ans" "Nan, tu déconnes" "Nan nan, c'est une amie" Et la fierté dans la voix. Adrana, Tristania et ces noms en A, ces groupes du Nord. La chaleur dans la voix.
Oui, ça change des Ramones :  y'a une partition. Mais c'est ça qu'est bon dans le punk. Tes trois accors et ta rage en dedans. Be riot ! Ca change de Supertramp. Et je ne me sens plus un extra-terrestre. LA camarade dans la classe. Le rôle de fille toujours là, celui qui te colle à la peau, le petit clown sérieux. Ui, j'écoute en classe, même si lé charme de la bôté dé l'Art rend la matière si sourpénante. Cette part d'artiste italien qui s'emparent de nous et nous montre sous ce voile de folles. Mais folles, certainement, folles des cours surtout. Folle de travail, quel kiffe. Et surtout folle de rigolades parce que ce n'est pas une raison. Pas de prise de tête entre nous... La simplicité nous fait vivre. Enfin quelqu'un comme moi. Version plus classe, mieux foutue. Alissa est ma pâte à modeler. Je ne pensais pas tomber sur des gens si sympas.
Le rôle de la punkette sur et révoltée s'estompe, oui, un peu sentimentale, un peu intouchable et insensible, un peu beaucoup dans son monde bizarre et un peu peace and love. La fille forte. Woodstock rules. Ou l'ouverture d'esprit. Non, je connais que dalle à la musique d'aujourd'hui, à part les petits groupes de punks et les groupes de métal. L'électro ? Connais po. Les années 60, 70, 80. De Clapton à Collins, Bob Dylan, Marley, Dire Straits, Santana, les Who, Joan Baez, les Pierres roulantes et autres bébêtes, oui, et tous leurs potes de l'époque. Et y'en a un paquet : les Birds, Animals, America et caetera et caetera. Juste que je ne suis pas seule. Musicienne, peut-être, pas beaucoup. Ce sont tous des artistes. Mais seuls gratteux, les mecs. Je suis un mec. Et des anciennes claviéristes. N'arrêtez jamais de tripoter vos instruments !! Même si c'ets pour jouer de la merde.
Vraiment. Alors avec Alissa, (puis qu'on est tripacsée avec Marthe qui déprime) on a décidé de se prendre encore plus en main. Squattage chez moi à volonté. En plus, Alissa, elle est si fine... Rha ! Ce n'est pas de la jalousie, c'est mon but. Ahaha, bien. Pouah pouah !



Mardi 2 décembre 2008 à 1:13



J'ai fini la couleur, fait la communication visuelle. La sensation d'avoir de l'avance, alors qu'on laissera des projets en retard.
J'ai honte. Honte de m'être laissée aller comme ça. De rechuter dans l'excès. D'avoir accumuler autant de gras en pensant que oui, manger pour deux, ça s'en ira aussi facilement que c'est venu. Alors ce corps détesté revient en masse t'occuper l'esprit. Et tu cherches à t'évader. Non, le pétard ne donne pas faim. J'ai mangé trop. Trop. Et puis, même pas mangé, grignoté. C'est bien pire, parce que les comptes sont impossibles à tenir. Pas de quantification possibles. Alors j'estime 500, puis 300, puis 200, puis 300 ou bien 400, 500. Et puis d'autres peut-être. Le total est supérieur à tout ce qu'on peut imaginer. Les calories s'amassent, m'engraissent. Elles m'amaigrisseront.

Alors, se reprendre. Mais toujours, allez, t'en fais pas, demain c'est reparti. EN VAIN, de la connerie pure. Honteux encore. Alors la volonté qui s'est enfuie. Même si, oui c'est pas dramatique, dans quelques temps, tout redeviendra bien comme il se doit. Et pour s'aider, tous les moyens sont bons. Sous ma masse capillaire se dévoilent le rouge. Celui d'avant, cette époque où tout se devait d'être soit punk, soit trash, soit riot. Où la révolte des esprits dégageait vers ce but ultime, à deux. A deux. Finalement, il faut être deux pour y arriver. La soeur s'en étant allé, pendant longtemps, cette quête de l'absolue s'est absoute. Laissant place à des va-et-vient bizarroïdes. Il faut s'y retrouver, se retrouver. Le vernis suit. Soit noir, soit rouge. Ta tête bicolore et tes ongles prêts à te faire comprendre que non, se laisser tenter n'est pas envisageable. J'y arriverai, on y arrivera. Demain sera l'avancée. Taf pendant la demi-heure de pause, avec le sandwish préparé et la pomme. Puis le soir, un début de déménagement pour te convaincre que tout va changer, puisque tout mute.

Le domicile, retour à l'enfance. Ces 16 ans de vacances paternelles, dans cet appart. Ce quartier, cette ville. Où rien ne change, commerce, gens, ambiance. Tout est gris, mais le thé de la concierge et son éternel sourire qui approuve cette pensée. Qu'il est bon de retrouver la chaleur d'antan. Ce n'est pas du rêve. Je sais que tout va changer. Internet ne me corrompra plus, puis qu'il sera banni. Alors, la concentration se portera sur le travail, forcément, sur le développement personnel et l'avancée de toutes ces offrandes à ces êtres qui habitent une partie de mon âme. Il y aura aussi le plan social, les amis venus taffer avec toi. Et là, crises impossible, toute retenue à ma convenue. Alors, je ne dénigrerai plus les sorties. J'aurai déjà mangé par contre. Les bouquins à deux pas et 15 minutes de trajet. Et tout ce temps de gagner, représentant 2h de transport quotidiennes. Alors ici, pas besoin de produit en croix et de calcul à deux balles. Juste 10h de gagner par semaine, 40 par mois. Et d'innombrables choses intéressantes, de contacts et de retour à la vie. A la ville.

Ce changement, il est là. Samedi, l'affaire est conclue, les bras soulèveront. Je disparaitrai dans la vraie vie, celle où j'irai perdre mon trop. Et les nouvelles seront plus rares, mais je vous promets d'en donner autant que faire se peut. Le wifi est fourni par l'école... Bilan mitigé. Entre un passé proche trop moche et un futur presque plus lointain qui va faire le bien en soi. Ne plus culpabiliser et redevenir responsable. C'est bien. Et bouger en tout sens : études, amis, lecture nous permet de ne pas penser. Pas penser à manger ou ne pas manger. Ne pas manger à la bibliothèque, chez les potes sauf invitation, dans le métro. Se poser pour cela, à l'heure des repas, comme une horloge à gousset. Celle qu reprendra sa place dans son environnement.

Je suis avec vous, Anne, Athena_, Eugénie... Il faut qu'on tienne, qu'on vive, qu'on e sente bien en nous. Le chemin est difficile, la pente est raide. Mais finalement, la beauté de la vie ne tient qu'à peu de choses. Même si c'est hard à croire parfois. Enfin, je vous assure, et m'assure que oui. Allons gaiement.


RESPONSABLE.



Samedi 29 novembre 2008 à 23:18



Je passe mon temps à ne pas penser.
Tu as ta réponse.



Mercredi 26 novembre 2008 à 9:23


http://sidvicious.cowblog.fr/images/arton4.jpg


C'est avec une impassibilité, une insensibilité du geste que je suis sortie de cette chambre blanche. J'avais eu le soleil dans la gueule toute la matinée, et j'ai préféré ça à n'importe quelle pluie ou grisaille, même derrière ma baie vitrée. Les autres, elles, elles pionçaient, attendant leur sort avec impatience, stress et fatalité. Juste impatiente, mais l'impossibilité de reculer donne parfois le sourire. Mieux valait dormir pourelle. D'ailleurs leur petite pilule "pour vous déstresser", hinhin, ça m'a coulé pendant plus d'une heure et demi ! Ca vous emporte. Et c'est vraiment fastoche de garder des malades seriens quand ils dorment... Mouhahaha. Alors après les 5h d'attente, et mes 3h à suivre Harry dans sa périlleuse quête aux Horcruxes, la joie de l'anesthésie. Putain, comme dans les flims. 10 secondes et j'aurai la tête qui tourne. Alors j'ai compté, en sentant la froideur du produit dans une de mes veines du bras gauche. J'ai compté, en luttant. Non, faut tenir, ne pas tourner la tête. Puis en fait, pourquoi retarder ce moment, ça fait comme une grosse douille, bien casée en une fois. Paf, l'autre truc qui te fait t'éloigner. Comme au cinéma. En salle de réveil, on te demande comment ça va. Aucune notion du temps. Effort pour se réveiller. Bah "ça va, presque même pas mal". Essayer de sourire, garder contenance. "Sur une échelle de 1 à 10 ?" "Bah, même pas 1." Dur dur. T'essaies encore, puis au final ça marche. J'aurai pu repartir sans accompagnateur que ça n'aurait dérangé personne. Leur "petite collation", "toute petite" était bien minimisée. Un yahourt nature et son sachet de sucre, une compote, une pomme, et trois Petit Beurre. Ca fait du bien. Et j'me suis forcée à tout manger. Pas obligée mais j'voulais un repas complet pour la journée. En rentrant, l'inévitable. Mais finalement bien rattrapé.

Je suis sur le départ, sur une bonne voie. La volonté, la motivation.
Préparation des Tupperware pour éviter de manger ici. Comme ça, avaler seulement ce qui est à l'école et pas de thunes pour le distributeur. L'honneur est sauf. Je me sens incroyablement mieux. Même si je sais que j'ai du taf sur la planche. Et c'est rien de le dire. La grosse boule du bide est partie. FInalement, c'est que dalle. Tu arrives, tu ressors. Et rien n'a changé sauf la vision des choses. C'est fait et libérateur. Oui, aucun remord. Ouais, avant, me fallait du cran pour revenir en cours. En y réfléchissant, à 5000 euros l'année, tu as vite fait de choisir de venir, tellement chiant à rattraper. Les gens n'écoutent que dalle aux consignes, c'est pour ça qu'ils se tapent ces notes là. Les contraintes, les meufs ! Si vous les respectez, le bulletin sourira. Et si vous vous y investissez... Genre. Mon nouveau perfectionnisme me sauve. J'aime la satisfaction personnelle. Et je me demande ce que j'ai bien pu foutre en maths/info et en histoire. Il est clair que la voie que j'ai ouvert avec "Lumos", c'est la mienne. Quoi qu'en soit l'issue. Et le réveil avait été précoce, toute le gratuité de ces études m'aurait été permise... Aucun regret, ma force, c'est juste d'y croire, comme avant.

Maintenant, maintenant, retour aux sources. J'ai tes 4 kilos à perdre, Armistice. Je te le reprocherai pas, tu y es pour rien. Ta mère aurait été une petite conne qui t'aurait tapé sur la gueule. Armistice, c'est joli. C'est le nom qui te va le mieux puisque ma guerre contre ta vie a été un succès. Allez, enterrons la hâche et fumons le calumet ! Et j'ai mes 3-4 d'avant. Mieux mieux mieux et ça, c'est complétement différent. Réussir l'EP, la couleur et le design de prod, c'est l'objectif du jour et de demain. Que tout soit rendu en temps et en heure. Et que ça claque !
Ne plus JAMAIS échouer. Aucune tolérance pour les notes sous 10. Et tu vois, ça va tellement bien que je vais même partir pour le pays des bisounours. Si vous saviez comme c'est si bon. De vivre. Même avec 8 kilos. Le 14, je serai belle pour aller danser. Je me gausse royalement les coupains.



Mardi 18 novembre 2008 à 20:38



6,50 euros, comme si c'était utile. 57,31 pour l'intervention autre et 5,60 pour l'analyse. Ils abusent. Encore heureux que les notes suivent, c'est la seule chose qui me motive actuellement. Et l'objectif est fixé à 12. Cartonner partout où l'échec est là et rester stable autre part. Se dsitinguer, il va falloir faire la différence. J'ai du mal.
Alors je fais du sport. Et j'ai le souffle au coeur, même léger, il parait. La tension va diminuer mais elle est déjà faible. Et le poids est catastrophique. Après mardi, tout redeviendra comme avant. Il faut juste patienter avec impatience. Sérieux, le CAPC me saoule. Et les EGOEGO de la classe aussi. Franchement, ça m'étonne pas. Mais j'm'en fous, j'lui fous à la gueule. J'ai rien à vous prouver. Le Surissa qu'est mimi, la marthou, et Connor ! Bref, j'fais du tri dans les One. J'attends rien. Je sais pas ce que je fous. Et je suis vannée par tout ça. Ils verront.
Alors, pour après, s'accrocher aux chiffres. Ca commence par le côté : venez à jeûn mardi matin et mangez peu la veille au soir. Puis ca continue avec le : vous aurez juste une collation en sortant, une toute petite collation. OK. Après, faudra tenir, les mener en bateau, et se reposer. L'autre va être remplacée. Kill 'em all.



Dimanche 9 novembre 2008 à 23:59




Aujourd'hui, décision. Prendre son courage à deux mains. Réagir et ne plus se voiler la face. Théodore va mourir. Théo dormira à jamais dans le fin fond d'un chiotte ou d'un aspirateur. Tout est question de semaines. Dans deux semaines, tu seras crevé. Y'a des jours où on se sent plein. Pleine. Si vide. Creuse et démoniaque. Et le moral est lunatique. Les larmes suivent les timides sourires. Tout flenche en si peu de temps.
Reste plus qu'on l'ampute le foetus. Qu'on l'ampute de sa mère. Etat embryonnaire, mon p'tit p'tit p'tit micro cellulaire. Il faut vérifier. 4 cm. Et la taille d'une orange. S'en suivra un régime de forcené. Quite à vider le corps, autant le faire passionnément. Si fougueusement. Tu te coucheras et je te dissequerai. J'irai voir le chirurgien, lui demanderai si je peux te récupérer. Et je te mettrai dans de l'alcool pure. Non, dans de la vodka. Après, j'irai voir Marthou. J'irai voir des amis. Voir n'importe qui. Et j'irai faire la fière. L'assassin. La débile mentale. Et je serai de nouveau comme avant. I won't survive.

J'ai décidé de me séparé d'Internet. Me faisant gagner 20 euros par mois et 15h par semaine. Le téléphone retrouvera son utilité et j'irai squatter un voisin pour faire la sociale. L'étudiante fauchée qui a besoin d'une connexion pour les vacances. Ou sinon, tout simplement, on regardera la télé.  Tout sera déja télchargé. Comme un vieux couple qui s'aime encore après des années de vie commune, des galères de grands, des galères tout court. Toi dans ton aviron, moi sur mon trois mats armaggedoné. On fera le Vendée Globe. Les erreurs font avancer, c'est ce qui les différencie des fautes. Tu es un poête. Je suis sûre que si tu te forçais, tu pourrais écrire de si belles choses que j'en pleurerais. J'en pleure. Encore. Ouvrir les yeux, ça fait mal.

J'arrive pas à gérer tous les fronts. Et le shit me sauvera. Te tuera petit connard. Petite connasse. Tu perdras ta féminité, tes seins, tes hanches, tes cuisses ! Tu perdras TOUT. Non, mais juste une chose. Tu n'oublieras pas les petites pilules qui ne rendent pas fou. Oui, tu es une fille, alors fais comme toutes les autres. Sois belle, et tais toi. Bon, y'a des efforts à faire sur le "sois belle". Mais c'est bon, arrête de chialer, on s'en fout de ta vie. Quoi ? Tu t'emmures dans le silence ? Ca te tue ? Et bah tant pis. Tu tomberas. Travail, sport. Tu redécouvreras la beauté du monde et tu haïras cela. Alors j'ai sorti le café. C'était du Carte Noire. Même pas drôle. Tu t'appeleras Théodore. Parce que c'est aujourd'hui. Aujourd'hui. Aujourd'hui. Aujourd'hui. Aujourd'hui. Aujourd'hui. Aujourd'hui. Aujourd'hui. Aujourd'hui. Aujourd'hui. Aujourd'hui.

Puis Rémy m'a accosté, private joke pour délit de fuite associale à une soirée : "alors comment ça va depuis mon anniv' ? Lol". Pas besoin de s'appeler tous les jours pour savoir qui sont les vrais amis. Ceux que le temps ne change pas. Les 3 de Chateau, les cailloux, les griboux. Et même s'ils ne sauront jamais. JAMAIS. MENTEUSE. VOLEUSE. VOMISSEUSE. Ils restent les immuables. Qu'un coup de fil larmoyant réveille en pleine nuit. J'ai décidé de manger une jambe. Os de vierge. Toi non plus, jamais tu ne sauras. Je me viole. C'est mon tour. A croire que j'aime. A croire qu'on oublie. Le psy me fera interner. Vous êtes timbrée mademoiselle. Oh comme je vous comprends. Non monsieur. Je n'ai pas d'ami. J'ai des gens que j'aime comme tels. Auxquel toute vérité est simplifiée, idéalisée et idyllisée. Pour paraître bien. Vous n'imaginez pas comme cette façade vitrée est difficile à entretenir. Mais, j'excelle dans ma solitude. Le masque ne peut tomber. S'il tombe, c'est avec moi. Haha, quels plans diaboliques. Personne ne sait. Parce qu'on est toujours tout seul quand on est sourd. Alors finalement derrière mon masque aux sourires et rires niais, j'éclate. De rire, de graisse, en sanglot. Bercée par le rythme des battements de mon coeur. Les mains sur la poitrine. Vérification. J'existe. Ma peau est douce. A personne. Etre seule. Ne pas tenir de main dans a sienne. Se réveiller et les lumières aveuglantes. Tout est fini. Vous êtes désormais seule. Et sortir dans le froid. Soulagée. Vidée. L'ordonnace à la main. A défaut de quelqu'un pour, j'irai boire un chocolat et pleurer dans un café après un bédo. Alors, on verra.

Elle meurt. Et Théo dort. Le compte à rebourd est levé.



Dimanche 9 novembre 2008 à 15:20



RAS LE BOL ! Vous comprenez ? Putain ! C'ets complétement irresponsable de retourner à Tours. Je perds du temps et je foire mes projets. Je le sais. Je sais. Ca a fait comme ça les autres fois. J'en ai marre, marre marre. Je passe mon temps ce putain de crayon à la main. A prévoir quand seront fini tels ou tel projets. Je suis lente. Lente, lente lente. Mais bordel ! Vos vous rendez compte ? TU te rends compte ?
J'ai encore cette putain de couleur à finir, cet exposé de merde à faire, l'EP et les photos à prendre. J'ai aussi les réusmés de français, le projet de deisgn d'espace, le projet de mode à réaliser, la teinture à acheter, les marque zèbres à faire, coudre, utiliser la machine. Faire les croquis d'intérieur, les croquis de pied. Et faire les croquis pour le design de produit. Et leur projet fini. Alors non. Non je PEUX PAS aller à Tours. C'est simple. C'est pas de l'extra-scolaire qui me prend mon temps. Moi c'est pas dans un aviron que je rame, c'est dans la semoule. Alors si c'est pour mater des films, non merci. Quite à rien foutre, autant avoir une vie sociale. Bah ouais. Mais j'pourrais avoir un peu de compréhension ? Hein ?
J'en peux plus. Plus. Vous avez un remède ? Moi, j'en n'ai qu'un et pfiou. Bordel de merde. Ca me saoule. CA ME SAOULE ! Pigé. Et puis merde...



Dimanche 26 octobre 2008 à 9:40



Elle est partie presque sans laisser de traces. Selon elle, y'a jamais eu autant de crasse chez elle. Hâte de partir, si c'est moi la cause de ton bordel et bien désolée. La cause de tous les maux de la Terre. Non ? Elle a elle aussi  son petit caractère. M'a proposé de passer le nouvel an à Saint-Etienne, chez les oufs de L. Au programme, bédots, cocktails et autres réconfortants. Ca fait 7 ans que je les ai vus. Retour à San Francisco, la maison où on ne frappe pas ? A voir.
Poursuite et poursuite arrière qui passent. L'enchainement à bosser. Rapidité d'exécution. Peu de travail aux bolas, mais des résultats. Sont un peu verts que autant de facilité. On montera un collectif fresque et on fera du spectacle de rue. Du taf, du taf. Et encore du taf. Se re-saisir pour ne plus se laisser dépasser par les événements. Vois déjà les solutions en cas d'échec. Tenter toutes les écoles parisiennes même si c'est impossible d'y entrer pour cause de MANAA privée. Aucune chance d'y rentrer mais faire preuve d'une réelle motivation.  Duperré, Olivier de Serres, Estienne, Renoir, Montreuil, Boulogne, Sèvres, Condé, Penninghen, fac d'arts plastiques à Paris 1 ou Paris 8 ou L3 Info-Com si possible. Après le BTS, tenter le cursus L3 CIM, et Master à La Sorbonne. Casser toutes les portes si nécessaire. Comment elle se a la pression la fille. Faut que j'aille en BTS.
Dans un mois et demi, dans mon petit chez-moi. Sans personne. Toute seule. Avec de quoi se détendre les neurones. Revivre dans cet endroit où la jeunesse fut libre, le temps des vacances scolaires. Cette hâte. Même pas eu besoin de glycérine. Le stress engendré a été dissous par l'arrivée des vacances et plop. Reste à bosser. Une matière par journée. Et les croquis. 10 par jour. Dans le bus, le métro, en mangeant, aux chiottes. Voilà. Ergonomiser le temps. Profiter de cette heure gagnée.
Mes deux nuits blanches, mercredi et jeudi, ont été compensées par un sommeil de 18h d'affilée de 18h à midi samedi. Rester 60h debout, c'est physique quand même. A ne plus refaire. Je vois le 'ion tout bientôt et j'ai hâte. Les poupées russes. Demain, je vais à la salle de 8h30 à 9h30 puis, Picasso et ses maîtres avec Voin et les Jolies Soeurs. En attendant, douche et couleur puis expression plastique si possible. Et croquis, of course.




Lundi 15 septembre 2008 à 20:49




C'est ça, décolle. Déploie-les. Pédale, remue. Rame, tiens donc. J'ai parfois envie de tout balancer à coups de lance-pierres. Je pense combler le manque par : un taf, une coloc, du chichon. Ca sera déjà pas mal. Non, aucune réaction. Ou squatter chez Mamy. Génial. T'façon, hein, va bien falloir que je me casse. Jean-Truc bien mimi, ou l'inverse, mais bien relou aussi. C'est pas de la possession, c'est du déni. C'est du ça-coule-de-source-mais-t'es-con-ou-quoi-?, voilà ce que c'est. Ouais, moi ch'suis con. J'irai pas en coloc paske que j'peux pas. Un taf, ce serait cool et j'verrai.
Romper Stomper. Gratter pour ne pas penser. Je lis. En fait. Et puis je pourrai pas descendre le week-end du 12. Faudra que je vois ma tite soeur. Selon mes sous, tourangelle pendant les vacances octogonale et un week-end avant. Sinon juste les vacances. Ca pue le haricot confit. Alors j'écoute Supertramp en fumant une clope. Pour me souvenir de cette fête surhumaine. Je redeviens la chose quand je suis comme ça.

Le week-end était ressourçant entre cailloux, musique, sub, bouffe, rencontres. Alors ce lundi, même sans cours, bien tuée par son pessimisme. Fuck. WTF ? Ouais dsl Chéri, j'dois être destinée à être conne toute ma vie. Comprends vite, faut juste expliquer longtemps. Du nutella ? Tiens Connasse, ça te rappelle pas de bons souvenirs avec tes chiottes ? Mère absente car joueuse. Dis, tu résistes ou pas ? Mouaahahahhah, comme je suis pathétique ce soir. N'empêche le SpeedDialOpéra, c'est bien pratique. Ta gueule et écoute le solo ! Ouais ? Ouais. Je vous emmerde bien cordialement. Tous. Tous autant que vous êtes. Tous ceux qui ont la bassesse de venir ici. Aggressive ? Pas du tout. J'avais envie. LET'S KILL HER !! J'me l'fous au cul mon anglais pitoyable ? Ouais !



Samedi 6 septembre 2008 à 10:33




Foutues barrières, limites craignos. Timidité du support, des outils. Thèmes abordés et styles.
Faudrait sérieusement que je me décoince du crayon, c'est pourtant pas les idées qui manquent...
En joue.



Dimanche 17 août 2008 à 21:27




Première quinzaine : 51 heures supplémentaires. Le compte des tunes gagnées m'aide à tenir. Et le nombre de calories dépensées aussi. Y'a pas à dire. Ca fait plus d'un mois que je ne me suis pas pesée. Peur du poids de ces muscles que je façonne. Peur de cette graisse qui revient. Non, c'est pas vrai. Enfin si mais bon. Mais pas vraiment, c'est du muscle. Je peux pas dire ce que c'est mais bon.
Pour eux, je suis l'Artiste. Après avec le grand B, avec le grand A. Je passe pour une intellectuelle qui réussit tout ce qu'elle touche. Et mon cul ? Et puis pour une fille responsable. Oui, un file courageuse, responsable, qui paye ses études, qui bosse pour s'en sortir. Façade encore. Bande de crédules. Nath, toujours en train de me demander conseil. La "Sâle môme" pour ma répartie, de la part de Fred. Les chefs qui m'apprécient. Oui, je sais marger, j'ai regardé, alors je sais. Pour la filmeuse pareil, pas la nécessité d'un bac +5 pour y arriver. Oui ma curiosité paye. Et j'ai l'impression de grandir. L'expression esr meilleure. Je fais de vraies phrases, de bonnes argumentations. Je me sens mieux oralement parlant. MOUAHAHAH. Puis ça me fait rire, que tout le monde se prenne d'affection pour ma personne. J'ai l'impression d'être une fille bien.
Abou m'a fait la gueule. Le "Je ne t'appartiens pas, tu sais ?" et "On n'est pas marié" ne lui ont pas plu. Faut dire aussi que tout le monde a remarqué son petit jeu. A me mater à longueur de journée et faire les gros yeux dès que je parle avec un des gars de l'atelier. Non mais oh ! Tout va mieux, avec Peggy les choses sont claires. Ils pourraient être tous les deux mon père. Parois j'me dis que ça craint grave. Je n'aurais pas de dignité, y'en aurait trois qui me seraient passés dessus. Bande de connards. Mais le fric, ça motive. Je pourrais retourner en Touraine. Acheter une guitare a VoinVoin. Lui acheter un barre abdos. Et m'acheter des fournitures. Nathalie va me laisser son fils, pour des cours de dessin. L'Artiste. Puce, Chérie, Beauté, Môme, Chouchou. Voici mes petits noms. Même Claire l'associale : "Ca va faire un vide quad tu vas partir"

Dimanche, y'a une semaine, depuis le train, je savourais. Le ciel était cotonneux. Trousse à pharmacie. Traverser les nuages, fils à nouer, filaments. Et s'y piquer. Réveuse, oh que oui ! L'immensité englobée. L'infini. Sous mes yeux émerveillées, ces couleurs magnifiques du soleil rougissant. Poignées de barbapapa rose. Le reflet de lumière du contre-jour dans les amats aqueux. Songe d'un voyage. Pensive, évasive, fuite du regard. Des étoiles dans les yeux et le sourire au lèvre devant une telle merveille. Parce que c'est bon de se sentir vivant. La seule pensée de ce coucher ... Ahh, je comprends maintenant Proust et sa madeleine.
La veille, de surcroît, on était à chercher avec Simon et Hélèna, les constellations et leurs étoiles. Oui les 9, 10 et 11, les nuits des étoiles. Altaïr, Vega, Dereb. Se situer dans le ciel grâce à elles, la lune rousse à l'horizon. Plein les mirettes, comme je l'ai dis à Nom par deux fois. Pourtant, c'ets moche comme expression. Imagine there's no heaven, it's easy if you try. J'ai quand même du mal à l'idée que Simon se casse si loin. Va me manquer ce punk. C'est marrant de voir comme la complicité ne se perd pas entre griboux. C'est tellement important à mes yeux bigleux...

Je n'ai pas de limite. Et je me sens bien. Bien malgré les pulsions ano qui reviennent parfois. Le comptage incessant. Mais bien dans ma tête. Même si souvent j'me dis que je vais m'écraser. Parce que finalement, si je suis ce que je suis, c'est que j'y arrive. Alors rêvons, rêvons ! Je me permets d'y croire, et tant pis si je me casse la machoire. Je me suis mariée spirituellement avec Voin et y'a pas à dire. Non, je l'aime. Oui, je l'aime. Quoi qu'il se passe. Y'a pas de mots et j'aime ces sensations d'aimer le monde et d'être consciente que SI MOI, à ma place de nanties, je ne peux pas être heureuse, alors c'est que je ne me rends pas compte du malheur de cette pauvre Terre qui s'effrite. Ca me fait mal de voir tout ces maux. Ces maladies, ces souffrances, ces humiliés, ces soumis, ces dictateurs, ces présidents, ces décisionnaires, ces sénateurs, tout ce profit, tout ça, l'argent, la connerie humaine, les pulsions meurtrières, les viols. Tout ce qui est humain et humainement dégeulasse, dégoutant. Mais non. Je n'ai pas à me plaindre personnellement, alors je serai égoïste de ne pas me sentir bien. Voilà. Jalousez-moi si vous voulez. Inconscients, incrédules, connards. HAHA. JE SUIS VIVANTE. VIVANTE !




<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | Page suivante >>

Créer un podcast